Possédez-vous un ordinateur personnel ?
Inutile de paniquer si vous n’êtes
pas équipé d’un pôle bureautique à la maison. Naturellement si vous êtes
ingénieur informatique, le recruteur risquera de trouver cela pour le moins
insolite, sinon, personne ne vous en tiendra rigueur. Posséder un micro révèle
tout simplement votre intérêt pour les nouvelles technologies et votre
adaptation à votre époque. Si vous devez utiliser un ordinateur dans votre
profession, le recruteur pourra espérer que vous maîtrisez déjà quelques
logiciels et… que vous puissiez, le cas échéant, amener du travail à la maison.Évitez en tout cas de bluffer sur cette question, car le recruteur s’en apercevra très vite : vous aurez l’air bête lorsqu’il faudra répondre à des questions du type : « sur quels logiciels travaillez-vous ? » ou « savez-vous utiliser les macros sur Excel ? ».
Vous possédez un ordinateur personnel • « Oui, je dispose d’un PC avec un processeur Pentium 2, équipé de Windows 98 / d’un Macintosh Power PC 4100. »
Quelles sont vos qualités ?
Aucun piège ne se dessine derrière
cette question pratiquement incontournable lors des entretiens et que vous
pouvez retrouver sous différentes formes : « quels sont vos points
forts ? », « avez-vous des valeurs morales ? » ou
encore « qu’est-ce que vous aimez le plus ? ». Le recruteur
attend surtout en retour une certaine honnêteté intellectuelle et une capacité
à réfléchir sur vous-même. Pour préparer , vous pouvez toujours faire le tour
de vos relations (parents, ami(e)s, et pourquoi pas vos professeurs) en leur
demandant ce qu’elles pensent de vous.Restez sur le terrain professionnel. Leurs réponses vous fourniront une base de travail, mais gardez toujours à l’esprit que les qualités qui intéresseront le recruteur sont celles qui seront le plus en adéquation avec le poste proposé. Si vous briguez un poste de financier, évitez de dire que vous manquez de rigueur ! Rien ne sert d’annoncer que vous êtes un fin gourmet si vous recherchez un emploi dans le BTP. En revanche, ce trait de votre personnalité peut éventuellement être un atout dans l’agroalimentaire (à condition de bien le vendre). Attention également au retour de bâton : une qualité peut aussi devenir un défaut selon le type de mission. Être très curieux par exemple est plutôt positif si vous envisagez de devenir journaliste, mais une vraie calamité si vous postulez dans l’armée !
Des qualités pour un poste précis. Pour répondre le mieux possible à cette question, vous devez avant tout étudier l’offre d’emploi afin de déterminer quelles sont les qualités les plus adaptées au profil recherché. Si vous souhaitez devenir secrétaire, on vous pardonnera difficilement de ne pas affirmer spontanément que vous êtes très organisée, même si ça vous paraît évident. Par ailleurs, n’oubliez jamais que capacité d’adaptation, disponibilité et polyvalence restent des qualités très appréciées, quel que soit le travail auquel vous postulez. D’une manière générale, pensez à illustrer vos propos par des exemples précis ou des situations concrètes que vous aurez puisés dans votre expérience.
Des réponses possibles
Il n’est pas facile d’avoir l’air
modeste lorsqu’on s’envoie des fleurs. Pour rester neutre, commencez vos
phrases par « on dit de moi que je suis… », « on me reconnaît
des qualités de… », etc. Évitez également l’utilisation d’adverbes tels
que « peu » ou « très », qui indiquent justement que vous
êtes « peu sûr » ou « très sûr » de vous.• « Je n’ai certes pas encore beaucoup d’expérience, mais ça ne m’empêche pas d’être quelqu’un de mature. En tout cas, j’ai apprécié d’avoir eu des responsabilités durant mes stages et d’avoir pu montrer mes compétences. »
• « Je pense avoir le contact facile. En tout cas, lorsque je suis en société, je n’ai aucun problème pour lier connaissance avec des personnes que je ne connais pas. »
• « Je suis quelqu’un d’enthousiaste. Je me passionne pour ce que je fais et en général, je fédère les gens qui m’entourent. C’est, en tout cas, ce que j’ai eu l’occasion de constater dans le cadre familial et amical et également au cours de mes stages. »
• « Je sais prendre du recul. En tout cas, je parviens assez facilement à avoir une vision d’ensemble sur un projet et à définir précisément quels vont être les points forts et les points faibles. »
• « Je suis consciencieux(se). J’aime que le travail soit bien fait et s’il le faut, j’y consacre le temps nécessaire, quitte à travailler un peu plus tard le soir. »
• « Je suis réactif(ve) et organisé(e). Lorsque j’ai beaucoup de travail, j’arrive assez facilement à établir une liste des priorités afin de régler les problèmes un par un et surtout d’éviter de prendre du retard. »
• « Je sais prendre des décisions quand les situations l’exigent. En tout cas, j’ai assumé ce rôle sans difficulté lorsque j’étais président(e) du BDE (bureau des élèves), car c’est moi qui devais trancher à chaque fois qu’un problème se présentait. »
• « La polyvalence est ma principale qualité. J’aime beaucoup découvrir des choses nouvelles et diversifier mon horizon. Je n’ai rencontré jusqu’ici aucun problème pour m’adapter à des situations ou des personnes différentes ou travailler sur plusieurs projets en même temps. »
Quels sont vos défauts ?
Devant cette question, tous les
candidats aimeraient déclarer : « je n’ai pas envie de parler de mes
défauts ». Mais comme c’est impossible, il faut bien trouver quelque chose
à répondre. « En fait, il faut souvent avoir derrière soi plusieurs années
d’expérience pour se connaître professionnellement et ainsi savoir quels sont
ses points faibles », souligne Marion Debuire, consultante chez MG
Advantis.Si vous êtes jeune diplômé, vous devez donc vous projeter dans le futur (ce qui vous évitera déjà de répéter inutilement ce que votre entourage dit de vous depuis votre plus jeune âge). En fait, pour vous, il s’agit d’éviter de répondre par mégarde à la question suivante : « quels sont les défauts qui pourraient nuire à ce poste ? ». Si vous êtes désordonné par exemple et postulez un emploi de documentaliste, vous n’êtes pas sur la bonne voie ! Il en va de même si vous êtes sédentaire alors que le poste exige de nombreux déplacements…
Dans tous les cas, vous ne pouvez pas maîtriser toutes les données du poste et de son environnement. « Il existe parfois des mots-clés qui éliminent d’office le candidat qui les prononce », indique un recruteur. Si vous annoncez par exemple : « je suis susceptible », et que votre éventuel futur directeur est très caustique, vous aurez certainement du mal à travailler avec lui. Quoi qu’il en soit, mieux vaut toujours présenter les informations sous un angle positif. Dites « je suis trop rigoureux(se) » plutôt que « je n’aime pas le laxisme », « je suis jusqu’au-boutiste » plutôt que « je suis entêté(e) » ou encore « je suis perfectionniste » plutôt que « je suis maniaque », etc. Par ailleurs, soyez honnête avec vous-même et évitez d’annoncer comme défaut une simple qualité exacerbée du genre : « je suis trop franc(he) » ou encore « je suis trop dynamique ».
Un recruteur peut vous demander de lui citer trois défauts (en général il exigera aussi trois qualités). Il est donc toujours préférable de préparer une liste pour ne pas sécher bêtement sur le troisième. À l’inverse, il peut aussi vous demander : « quel est votre défaut / qualité principal(e) ? ».
Enfin, essayez toujours de terminer par une note positive. Gardez à l’esprit qu’un défaut que l’on combat finit par devenir un atout puisque vous en avez pris conscience. Si vraiment aucun défaut ne vous vient à l’esprit, vous pouvez répondre sur le chapitre de vos compétences en précisant ce qu’il vous faudra améliorer pour exercer le poste, tout en prenant le risque que le recruteur décèle votre subterfuge.
Prétentieux • « Mes défauts sont minimes par rapport à mes qualités. »
À prouver • « Je ne pense pas avoir de défauts majeurs. »
• « On me dit souvent que j’ai tendance à être dirigiste, mais j’essaie de compenser en discutant avec mes collègues avant de prendre une décision. »
• « J’ai conscience de mon manque de répartie mais j’essaie de m’améliorer en participant à des discussions animées entre amis. »
• « Je manque encore d’assurance mais je pense que ma timidité est due à mon manque d’expérience. En effet, lorsque je commence à me sentir bien dans un groupe, je suis capable de m’investir et de faire des propositions. »
• « J’ai un problème avec le temps. Il m’arrive d’être en retard à un rendez-vous ou de prolonger une réunion. Mais j’en ai conscience, je fais de gros efforts et je crois avoir déjà bien progressé. »
• « J’ai encore des difficultés pour m’exprimer parfaitement en anglais, même si je peux suivre une conversation ; mais je tente d’améliorer ma pratique, notamment lors de séjours à l’étranger. »
• « Ma connaissance d’Excel est moins approfondie que celle de Word, mais je possède un ordinateur personnel sur lequel je m’entraîne régulièrement. »
Quelle est votre principale caractéristique ?
Le recruteur peut aussi vous
demander : « Quelle est votre tendance générale ? / votre
dominante ? / le trait principal de votre personnalité ? ».
Si vous annoncez sans hésitation : « je suis un manager avant
tout », « je suis juriste dans l’âme » ou encore « ce que
j’aime par-dessous tout dans mon métier, c’est l’aspect relationnel », le
recruteur reconnaîtra en vous le spécialiste, plutôt doué dans son domaine. En
revanche, si vous ne comprenez pas la question ou si vous hésitez avant de
répondre, votre comportement révélera plutôt une personnalité touche-à-tout et
un esprit ouvert. Dans les deux cas, votre attitude peut être perçue de manière
positive ou négative, tout dépend des qualités requises pour le poste à
pourvoir.Vous vous reconnaissez des caractéristiques • « Je pense être quelqu’un d’énergique et de dynamique. Lorsqu’il faut régler un problème ou mettre les bouchées doubles pour terminer un dossier, je réponds présent(e). C’est sans doute ce qui me caractérise le plus. » • « On m’a souvent dit que j’avais de bonnes qualités relationnelles, c’est surtout, je crois, ce qui me caractérise. »
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