Des réponses possibles
• « Je pense pouvoir améliorer
mon anglais. »
• « Je ne suis peut-être pas assez extraverti(e). Dans un groupe, j’écoute
plus que je ne parle, on me trouve ainsi plutôt réservé(e), ce qui n’est pas le
cas. Je devrais m’exprimer davantage. »
• « Quand je n’aime pas quelqu’un ou que je n’apprécie pas une situation,
cela se voit immédiatement sur mon visage. Or, cela pourrait me rendre service
parfois d’être moins émotif(ve). »
• « Je ne lis pas assez et c’est un tort. Mais j’ai l’intention de prendre
des abonnements à divers magazines. »
• « Je suis trop direct(e) et je me suis déjà rendu compte que les gens
n’appréciaient pas forcément mes réparties… »
Estimez-vous avoir de la chance ?
Ou plutôt : « vous
considérez-vous responsable de ce qui vous arrive ? ». Voilà
exactement ce qui intéresse le recruteur dans cette question. Du moins, dans un
premier temps… car juste après, une deuxième question lui viendra à
l’esprit : « pourquoi pensez-vous que ce qui vous arrive puisse être
(ou ne pas être) lié à la chance ? ». Dans l’univers professionnel,
il est plutôt bien vu d’être né sous une bonne étoile… à condition de ne pas en
profiter d’une manière insolente ! Il faut reconnaître avoir bénéficié de
la chance à certains moments de votre vie (l’optimisme est très apprécié), sans
pour autant affirmer que tout vous tombe du ciel. Et dans tous les cas, pensez
à préparer des exemples précis au cas où le recruteur voudrait en savoir plus.
Les réponses à éviter
Fataliste • « Non, je n’ai jamais rien gagné dans ma vie et ce sera toujours
comme ça ! »
Déprimé • « En principe oui, mais ces temps-ci,
je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’ai vraiment pas de bol. »
Parano • « Non pas vraiment, en général quand il
y a un problème, c’est sur moi que ça tombe ! »
Persécuté • « On ne peut pas dire que j’en ai eu
depuis ce matin. D’abord, mon réveil n’a pas sonné, je me suis donc réveillé(e)
en retard. Parti(e) alors en courant, j’ai quand même raté le bus. J’ai donc
attendu le suivant qui est arrivé en retard et bondé ! Comme j’avais mal
lu sur le plan la route pour venir, je me suis trompé(e) d’arrêt et j’ai dû
marcher vingt minutes sous la pluie, etc. »
Des réponses possibles
• « Je dirais que j’ai plutôt
bénéficié d’opportunités que de chance. »
• « Je ne sais pas si j’ai réellement de la chance, j’essaie en tout cas
de la provoquer. »
• « Jusqu’à présent je ne me suis pas trop mal débrouillé(e) dans mes
études et dans ma carrière, en partie grâce à la chance ou plutôt à certaines
opportunités que j’ai su saisir. »
• « Si je prends certains événements du bon côté, je dirais que la chance
a parfois joué dans ma vie, mais ça ne marche pas à tous les coups… et
heureusement d’ailleurs.
Etes-vous ambitieux(se) ?
Personne ne répond par la négative à
cette question ! Mais ce qui intéresse le recruteur, c’est de mesurer le
degré de votre ambition. Il ne se contentera pas de , mais vous demandera
sûrement ensuite : « comment définiriez-vous l’ambition ? »
ou « qu’est-ce qu’un ambitieux, selon vous ? ». S’il vous pose
cette question, c’est sûrement parce que le poste à pourvoir est évolutif,
qu’il s’agisse d’assumer des responsabilités ou d’encadrer une équipe, dans un
contexte difficile. Pour répondre, vous devez démontrer votre ambition au
travers des sacrifices et efforts que vous avez fournis pour arriver là où vous
êtes. « Le vrai ambitieux est quelqu’un de très actif et ses actes le
prouvent, le faux ambitieux claironne beaucoup, mais agit moins »,
souligne Jean-Pierre Stalla, directeur associé du cabinet Rohde & Partner.
Les réponses à éviter
Insolent • « Oui, bien sûr. Pourquoi, pas vous ? »
Pantouflard • « Ben, oui, mais pas trop vite.
Évoluer, ça oblige aussi à prendre des responsabilités… »
Pressé • « Oui, je me suis fixé(e) comme objectif
d’être responsable d’équipe dans six mois, sinon je cherche un autre
emploi. »
Serial killer • « Absolument, je suis ambitieux
et je ne m’en cache pas. Dans la vie, ceux qui n’avancent pas reculent et c’est
tant pis pour eux. Moi, j’ai l’intention d’arriver et je m’en donnerai les
moyens. »
Des réponses possibles
• « Je pense être quelqu’un
d’ambitieux. J’ai accepté un premier poste dans une région de l’est de la
France avec l’objectif ensuite de pouvoir intégrer le siège parisien du
groupe. »
• « Oui, je crois. En tout cas, je mets tout en œuvre pour trouver un
emploi à la mesure de mon ambition. Je recherche un poste qui me permettra de
pratiquer couramment l’espagnol et je me déplace pour des entretiens qui se
déroulent aussi bien en France qu’en Espagne. »
• « Je pense être ambitieux(se). Je crois que le fait d’être parti(e)
pendant trois mois l’été dernier aux États-Unis pour livrer des pizzas, dans le
but avant tout d’améliorer mon anglais, en est une illustration. »
Qu’est-ce qui vous fait avancer dans la vie ?
Avec ces questions, le recruteur
veut tout simplement connaître vos principaux facteurs de motivation. Ces
derniers peuvent être très nombreux : l’argent, le pouvoir, la prise de
responsabilités, l’accomplissement intellectuel, une meilleure connaissance
d’un secteur, la reconnaissance sociale, la qualité de la vie, l’appartenance à
un grand groupe, la possibilité d’apprendre quelque chose, la réalisation de
projets motivants, etc. Peu importent finalement ceux qui vous concernent, ce
qui intéressera surtout le recruteur c’est l’ordre dans lequel vous allez les
classer. Il aura ainsi une idée très précise de vos priorités professionnelles…
qui ne doivent quand même pas être trop éloignées du poste à pourvoir ! Si
vous postulez un emploi de cadre commercial, par exemple, le recruteur ne sera
pas choqué d’apprendre que votre première motivation est de gagner de l’argent.
À noter qu’un recruteur peut aussi obtenir le même type de réponse en vous
demandant : « comment définiriez-vous la réussite ? » ou
encore « qu’est-ce qui vous motive ? ».
Les réponses à éviter
Spirituel • « Ma voiture. »
Frimeur • « Je veux travailler dans une
entreprise connue qui fabrique des produits de marque. »
Des réponses possibles
Faites très attention à , elle doit
être en liaison avec l’entreprise dans laquelle vous postulez. S’il s’agit
d’une PME qui ne peut pas vous offrir un salaire très important, évitez de dire
que vous souhaitez avant tout gagner de l’argent. Si, à travers le discours du
recruteur, vous avez compris que le poste n’est pas évolutif, n’insistez pas
sur votre désir de progression, etc.
• Apprendre : « Ce que j’aime avant tout,
c’est inventer de nouvelles choses. »
• Gagner de l’argent : « J’ai envie de bien
gagner ma vie. »
• Le goût pour les produits de la marque :
« J’ai envie de travailler pour une entreprise dont j’aime les
produits. »
• Prendre des responsabilités : « Le fait de
pouvoir s’impliquer de A à Z dans un projet. »
• Être épanoui(e) : « La possibilité
d’instaurer un échange entre ce que j’apporte à l’entreprise et ce qu’elle peut
m’apporter. »
Quel est votre signe astrologique ?
Bienvenu au royaume de l’irrationnel
avec cette question ! Il en existe bien d’autres du même acabit. Certains
chefs d’entreprise ont leur marotte et s’ils pensent que les «
Cancer » ont l’esprit de contradiction, vous ne les ferez pas changer
d’avis. Face à ce genre de question, vous ne pouvez qu’annoncer la vérité et
advienne que pourra. Un petit indice cependant : si le recruteur vous la
pose, c’est qu’il y attache de l’importance. Évitez donc d’avoir l’air surpris
ou ironique et répondez le plus naturellement possible.
Les réponses à éviter
Méfiant • « Je suis du signe du Verseau. Mais ça a une importance pour le
poste ? »
Défaitiste • « Si je vous dis que je suis Bélier,
vous n’allez pas trouver ça bien, c’est ça ? »
Des réponses possibles
Dire la vérité, sans autre
commentaire • « Je suis du signe du Lion », « Je suis du signe
de la Vierge », etc.
Fumez-vous ?
Si l’on vous pose la question, ce
n’est pas pour vous offrir une cigarette… mais bien au contraire, parce que
beaucoup de patrons sont las d’arbitrer dans leur entreprise les débats entre
fumeurs et non-fumeurs. Dans la majorité des cas, pour éviter les ennuis,
l’entreprise préfère embaucher un non-fumeur (à moins de postuler dans une PME
où tout le monde fume). Il est bien entendu que ce critère n’est pas primordial
lors du recrutement ; il serait donc inutile de mentir tout en sachant que
si vous êtes complètement dépendant de la cigarette, vous aurez forcément
beaucoup de mal à travailler dans cette entreprise. En tant que fumeur
raisonnable, répondez en indiquant votre consommation et en montrant votre
bonne volonté face aux non-fumeurs. De toute façon, le recruteur n’hésitera pas
à être très clair sur la politique de l’entreprise concernant l’usage de la
cigarette.
Les réponses à éviter
Avide, voire en manque • « Ah oui, merci ! »
Des réponses possibles
• Vous ne fumez
pas : « J’ai arrêté voici deux ans. » / « Je ne
fume plus. » / « Je n’ai jamais fumé. », etc.
• Vous fumez : « Oui, je fume en moyenne dix
cigarettes par jour, mais je travaille actuellement dans un bureau non fumeur
et je fume principalement le soir, à mon domicile. » • « Oui, mais
j’envisage sérieusement d’arrêter. », etc.