lundi 24 décembre 2012



Guide d’autoformation pour réussir
vos groupes de travail, animations,
réunions, interventions publiques,
séminaires de formation, présentations…






Animer un groupe est un exercice délicat qui implique autant de
savoir-être que de savoir-faire.Comment favoriser l’épanouissement
des individus, faciliter l’organisation collective du travail, gérer les
situations critiques… tout en restant soi-même, authentique et
responsable ?
Que vous soyez amené à animer un groupe de façon régulière ou
non, dans un contexte social ou professionnel, ce guide vous propose
un ensemble de méthodes et techniques pour :
- communiquer avec efficacité et sans stress,
- développer votre leadership,
- repérer les phénomènes d’influence qui entrent en jeu dans le

groupe,
- intervenir de façon constructive en cas de problème.
Vous y trouverez notamment des outils de travail adaptés à diverses
situations : l’organisation d’une table ronde, d’une conférence-débat,d’une réunion de travail…

 
Bien que fortement liée à des critères individuels, la question de savoir
s’il est aisé d’animer un groupe appelle une réponse plutôt négative.
Lorsque vous intervenez dans un groupe, que ce soit pour apporter des
informations, renforcer la coopération, encourager la participation des
uns et des autres ou modifier des comportements, vous vous placez dans
une situation périlleuse que certaines personnes tiennent même pour
dangereuse. « Ça commence à me travailler plusieurs jours avant la
réunion. Je ressens des douleurs abdominales, j’ai les mains moites et la
bouche sèche. Je me dis que je dois faire des efforts, que je n’ai pas le
droit à l’erreur », confie Michel A., directeur d’une entreprise de BTP.
Les raisons en sont multiples : quelle que soit la personnalité de l’intervenant,
le groupe représente un cadre social dans lequel de nombreuses
forces entrent en jeu, avec lesquelles il n’est pas toujours très facile de
composer. Par ailleurs, les rôles qui sont tenus par les membres du
groupe déterminent certains types de relations. La nature de ces relations
oriente le climat affectif du groupe.

« En direct » avec le groupe



On ne peut réduire le groupe à la simple juxtaposition des individus qui
le composent : « le tout est plus que la somme des parties 1».
 
Le groupe suppose une rencontre, dans un cadre à l’intérieur duquel se
jouent à la fois des scénarios individuels et une histoire collective. La
qualité de la communication entre les participants eux-mêmes, ainsi
qu’entre les participants et l’intervenant 2, est entièrement soumise à des
processus collectifs complexes, à des tensions et à des phénomènes de

résistance qui ne sont pas toujours faciles à élucider parce qu’ils sont la

plupart du temps inconscients.

Lorsque vous animez un groupe, vous parlez à des individus qui ont au

moins un point commun : celui d’être en relation avec vous, ici et main-

tenant. On appelle ce type de communication une communication

chaude parce que vous êtes « en direct ». Vous ne pouvez pas rembobiner

une partie de votre intervention pour la modifier, changer un geste
malencontreux ou une phrase mal formulée. C’est le problème du « coup


parti ». Et vous ne disposez, dans cette situation, hormis quelques

supports techniques (micro, projecteur, tableau de papier), que d’un seul

instrument au service de votre conviction : votre corps. En retour, les

participants vous renvoient des informations pour vous permettre de

savoir si le courant passe… ou ne passe pas. Sans eux, votre communication

n’a pas de sens.
 

Un mode de communication riche


Si la mise en présence des individus dans le groupe présente un certain
nombre de risques, notamment pour l’intervenant, ce mode de communication
est aussi l’un des plus riches pour les raisons suivantes :

• Le message est personnalisé : celui qui parle fait valoir, en direct, ses
convictions.


• Le feed-back est immédiat : les risques de confusion ou de distorsion
du message sont limités puisque l’intervenant peut agir pour expliquer,
apporter des précisions, etc.


• L’information est adaptable aux besoins du groupe.


• La communication interpersonnelle permet de développer l’échange,
la confrontation des points de vue et la coopération.

• Le travail de groupe augmente la créativité tout en réduisant la responsabilité
des participants.

 

 
 



 
 

 
 



 
 

 
 

 

 
 

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