lundi 24 décembre 2012




Les clés du fonctionnement
d’un groupe
 
Qu’est-ce qu’un groupe ?

Définition

D’après les travaux des psychologues sociaux, un groupe est un ensemble d’au moins deux personnes qui interagissent et s’influencent mutuellement pendant un temps suffisamment long pour que leur

rencontre ne soit pas simplement anecdotique. En outre, ces personnesdoivent se percevoir comme un « nous » par opposition aux autres.
Parler de groupe, c’est donc désigner de façon générique un ensembled’individus qui ont
quelque chose en commun : un but à atteindre, une tâche à accomplir, des informations à partager, des intérêts communs, etc. Le terme recouvre donc de multiples réalités (associations, groupes de formation, collectivités, fédérations, institutions, équipes de travail, filiales, clubs, groupes politiques, etc.).
Les différents types de groupes


Connaître le groupe


Pour connaître le groupe, il est nécessaire de savoir qui sont les individus qui le composent, comment ils fonctionnent, quelles sont leurs préoccupations, leurs valeurs, leurs points communs, en se gardant bien degénéraliser ou d’enfermer les personnes dans des catégories standard. N’oubliez pas que les préjugés ne sont que le reflet d’une interprétation
subjective de la réalité
Votre connaissance du groupe portera sur deux registres qui sont étroitement liés : celui des individus, mais aussi celui des individus dans le groupe.
 
Les individus : Quels sont leur histoire personnelle, leur éducation,
leur niveau de vie, leurs habitudes, leur manière de s’exprimer ?
 
Le groupe : Quels sont les façons de faire, les rites collectifs , les formes
 
de coopération qui entrent en jeu, les phénomènes d’intégration, de

rejet, les normes (les règles auxquelles les individus se conforment) et les

forces agissantes ? Quelles sont les différentes personnalités du groupe ?

Qu’est-ce qui fait que ce groupe existe et qu’il se trouve en face de vous ?

Et vous-même, quelle représentation vous en faites-vous ?

Adapter sa prestation


Il n’est pas toujours facile d’avoir une vision précise du groupe, notamment

quand celui-ci est de taille importante ou lorsque vous intervenez

dans une assemblée hétérogène. C’est le cas, par exemple, si vous donnez

une conférence publique : vous avez en face de vous des individus d’horizons

différents, qui n’ont sans doute pas les mêmes préoccupations ; la

vie du groupe se limite la plupart du temps à la durée de votre intervention.

Cependant, chaque fois que cela est possible, sachez à qui vous vous

adressez et adaptez votre message à vos interlocuteurs. Il s’agit là de la pierre angulaire d’une

communication efficace. Communiquer, c’est toujours signifier, de manière consciente ou non,

quelque chose à quelqu’un. Repérez les caractéristiques de votre public pour être pertinent.
 





 


Guide d’autoformation pour réussir
vos groupes de travail, animations,
réunions, interventions publiques,
séminaires de formation, présentations…






Animer un groupe est un exercice délicat qui implique autant de
savoir-être que de savoir-faire.Comment favoriser l’épanouissement
des individus, faciliter l’organisation collective du travail, gérer les
situations critiques… tout en restant soi-même, authentique et
responsable ?
Que vous soyez amené à animer un groupe de façon régulière ou
non, dans un contexte social ou professionnel, ce guide vous propose
un ensemble de méthodes et techniques pour :
- communiquer avec efficacité et sans stress,
- développer votre leadership,
- repérer les phénomènes d’influence qui entrent en jeu dans le

groupe,
- intervenir de façon constructive en cas de problème.
Vous y trouverez notamment des outils de travail adaptés à diverses
situations : l’organisation d’une table ronde, d’une conférence-débat,d’une réunion de travail…

 
Bien que fortement liée à des critères individuels, la question de savoir
s’il est aisé d’animer un groupe appelle une réponse plutôt négative.
Lorsque vous intervenez dans un groupe, que ce soit pour apporter des
informations, renforcer la coopération, encourager la participation des
uns et des autres ou modifier des comportements, vous vous placez dans
une situation périlleuse que certaines personnes tiennent même pour
dangereuse. « Ça commence à me travailler plusieurs jours avant la
réunion. Je ressens des douleurs abdominales, j’ai les mains moites et la
bouche sèche. Je me dis que je dois faire des efforts, que je n’ai pas le
droit à l’erreur », confie Michel A., directeur d’une entreprise de BTP.
Les raisons en sont multiples : quelle que soit la personnalité de l’intervenant,
le groupe représente un cadre social dans lequel de nombreuses
forces entrent en jeu, avec lesquelles il n’est pas toujours très facile de
composer. Par ailleurs, les rôles qui sont tenus par les membres du
groupe déterminent certains types de relations. La nature de ces relations
oriente le climat affectif du groupe.

« En direct » avec le groupe



On ne peut réduire le groupe à la simple juxtaposition des individus qui
le composent : « le tout est plus que la somme des parties 1».
 
Le groupe suppose une rencontre, dans un cadre à l’intérieur duquel se
jouent à la fois des scénarios individuels et une histoire collective. La
qualité de la communication entre les participants eux-mêmes, ainsi
qu’entre les participants et l’intervenant 2, est entièrement soumise à des
processus collectifs complexes, à des tensions et à des phénomènes de

résistance qui ne sont pas toujours faciles à élucider parce qu’ils sont la

plupart du temps inconscients.

Lorsque vous animez un groupe, vous parlez à des individus qui ont au

moins un point commun : celui d’être en relation avec vous, ici et main-

tenant. On appelle ce type de communication une communication

chaude parce que vous êtes « en direct ». Vous ne pouvez pas rembobiner

une partie de votre intervention pour la modifier, changer un geste
malencontreux ou une phrase mal formulée. C’est le problème du « coup


parti ». Et vous ne disposez, dans cette situation, hormis quelques

supports techniques (micro, projecteur, tableau de papier), que d’un seul

instrument au service de votre conviction : votre corps. En retour, les

participants vous renvoient des informations pour vous permettre de

savoir si le courant passe… ou ne passe pas. Sans eux, votre communication

n’a pas de sens.
 

Un mode de communication riche


Si la mise en présence des individus dans le groupe présente un certain
nombre de risques, notamment pour l’intervenant, ce mode de communication
est aussi l’un des plus riches pour les raisons suivantes :

• Le message est personnalisé : celui qui parle fait valoir, en direct, ses
convictions.


• Le feed-back est immédiat : les risques de confusion ou de distorsion
du message sont limités puisque l’intervenant peut agir pour expliquer,
apporter des précisions, etc.


• L’information est adaptable aux besoins du groupe.


• La communication interpersonnelle permet de développer l’échange,
la confrontation des points de vue et la coopération.

• Le travail de groupe augmente la créativité tout en réduisant la responsabilité
des participants.

 

 
 



 
 

 
 



 
 

 
 

 

 
 

dimanche 23 décembre 2012

Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche
(suite)
Que pensez-vous de votre formation ?
En posant cette question, le recruteur veut savoir si vos attentes ont été satisfaites et surtout, ce que vous avez retenu de vos deux à cinq années de formation. « En général, les candidats soulignent spontanément ce qui les a le plus marqué, qu’il s’agisse de la pédagogie, de leurs stages, de l’ambiance de la promo ou encore de leur implication dans la vie associative », indique un recruteur. « Et la pire des réponses consiste justement… à ne pas répondre, car si un étudiant est incapable de parler de sa filière, c’est souvent qu’il a mal vécu son cursus », poursuit-il. Veillez à mettre en évidence les points positifs, même si votre diplôme n’est pas toujours très bien perçu sur le marché du travail.

Sur cette question, un recruteur peut aussi tester votre esprit critique : êtes-vous capable d’avoir un point de vue objectif et de proposer par exemple des améliorations. Pas facile quand on sort tout juste de l’école ! Et puis, d’une manière plus générale, le recruteur récupère ainsi des informations sur la formation. Des données qu’il peut regrouper avec d’autres témoignages ou comparer avec son propre avis. Notez que pour certaines professions, la manière dont vous défendez votre formation peut aussi être révélatrice : « lorsque j’interroge un profil commercial, j’attends de voir comment le candidat va s’y prendre pour me vendre son école de commerce ! », indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personalis.
Les réponses à éviter   Naïf • « Mon école est la mieux placée sur ce secteur. »
Déçu • « La réputation de cette école n’est pas à la hauteur de son niveau. »
Des réponses possibles  Vous êtes satisfait de votre formation • « Les cours de la formation se déroulent sous forme de séminaires ou de travaux de groupe, ce qui renforce l’esprit d’équipe et permet à chacun d’apprendre à s’exprimer en public et à défendre son point de vue. Je crois que c’est l’un de ses points forts. Pour le reste, cette filière a tout à fait correspondu à mes attentes. »
• « J’ai volontairement choisi une école généraliste car j’avais envie de suivre des cours dans différents domaines, afin de ne pas me spécialiser trop vite. En ce sens, j’ai particulièrement apprécié la qualité de l’enseignement. Et c’est en fait au travers de mes stages que j’ai découvert l’aspect concret du métier. Je pense que le fait d’alterner théorie et pratique m’a donné une grande ouverture d’esprit et m’a permis de bien définir mon projet professionnel. »

Vous n’êtes pas satisfait • « J’ai été, il est vrai, un peu déçu(e) par ma formation. Je pense que l’aspect pratique est très bien mis en valeur dans la mesure où les stages sont nombreux et variés. De plus, les liens avec le monde professionnel sont très étroits. En revanche, j’aurais souhaité, sur le plan théorique, bénéficier de cours d’initiation à l’encadrement et à la prise de responsabilités. Par ailleurs, nous avons pu assister, une fois dans l’année, à une conférence animée par un cadre d’une grande entreprise, et je pense qu’il aurait été intéressant que notre école puisse renouveler ces interventions. »
• « Je dois reconnaître que le niveau de ma formation n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Cette filière reste, selon moi, beaucoup trop axée sur la vente et le marketing. Très rapidement, je me suis rendu compte qu’il me faudrait combler certaines lacunes, notamment en gestion. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu compléter mon cursus par un troisième cycle en gestion, avant de m’engager dans la vie active. Aujourd’hui, je pense que ma double compétence constitue en fait un atout qui peut intéresser des employeurs. »
Et si c’était à refaire ?
Le recruteur peut vous poser cette question s’il a un doute sur vos réponses concernant le choix de votre formation. Dans une autre variante, il peut aussi vous demander : « Êtes-vous content(e) d’avoir suivi cette filière ? ». Dans les deux cas, son objectif est le même : vérifier la cohérence de vos propos.
 
es réponses à éviter
Suicidaire • « Surtout pas ! »
Hésitant • « Je ne sais pas… tout dépend des circonstances… mais c’est vrai qu’à l’époque, je ne savais pas tout… » • « Alors ça, c’est une bonne question ! En fait, j’n’en sais rien. » • « Tout dépend si je trouve rapidement du travail ou pas. »
Des réponses possibles
Vous avez déjà montré que votre formation vous a déçu(e) • « Je pense que je me suis mal orienté(e) après mon bac, mais c’est vrai qu’à l’époque je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. Aujourd’hui, avec le recul, je pense que j’aurais pu gagner du temps dans mes études. Mais je ne regrette pas non plus mes choix de l’époque. » • « Je pense effectivement que je n’ai pas choisi la meilleure orientation. Mais pour autant je n’estime pas avoir perdu mon temps. Ma formation m’a apporté beaucoup, simplement il est vrai que j’ai dû approfondir certaines choses – et notamment les langues – par moi-même. »

Vous avez déjà montré que vous avez apprécié votre formation • « Sans aucune hésitation. »
Comment expliquez-vous votre cursus décousu ?
Vous avez suivi une année de classe prépa, puis une année de fac, avant de partir au service militaire. De retour dans le civil, vous avez préparé un BTS, puis choisi d’intégrer ensuite une grande école. Aujourd’hui, vous êtes diplômé et prêt à décrocher un emploi mais… à chaque entretien, ça ne loupe pas, votre CV intrigue les recruteurs ! Et à chaque fois, il vous faut combattre des à priori défavorables. Que faire dans ce cas-là ? Comment justifier d’une ou deux années de tâtonnement ?

Tout d’abord, ne haussez pas les épaules l’air désabusé, mais montrez surtout que vous vous attendiez à cette question. Ensuite, tirez partie de votre originalité en indiquant toujours ce que chaque expérience vous a apporté. C’est le même raisonnement qui s’applique si vous avez mis six ans pour obtenir une maîtrise. « Les candidats ont le droit de se tromper ou d’avoir pris tout simplement une année sabbatique, mais ils ne doivent pas le passer sous silence », ajoute Annie Pierson, directrice du cabinet Eurosélection. Ceci étant, ne soyez pas non plus trop naïf : ça ne fait pas très sérieux d’avoir suivi quatre années d’études pour se rendre compte que finalement il n’y avait pas de débouchés dans la filière !
Les réponses à éviter
Naïf • « J’ai été largué(e) en fac, alors je me suis rabattu(e) sur un BTS. » • « Vous savez bien, quand on est étudiant, on est plutôt insouciant. Disons que j’ai bien profité de mes études, mais aujourd’hui, j’ai enfin mon diplôme, je recherche donc du travail. »
 
Des réponses possibles
• « Je suis passionné(e) par la biologie et ma formation a réellement correspondu à mes attentes. Malheureusement, je me suis rendu compte que les débouchés n’étaient pas à la hauteur de mes espérances. Après mon DEUG, j’ai donc recherché une autre filière qui me plaisait avec des débouchés plus importants. »

• « Ce cursus est pour moi plus original que décousu. J’ai un peu tâtonné avant de trouver ma vocation, mais chacune de mes expériences m’a été profitable. À chaque fois, j’ai appris des choses dans différents domaines qui me sont très utiles. En deuxième année d’IUP information communication, j’ai trouvé un stage d’attaché(e) de presse dans une entreprise d’électronique, en partie grâce à ma première année de DEUG sciences. Par la suite, c’est parce que j’avais fait un BTS diététique, avant d’intégrer l’IUP, que j’ai pu effectuer un deuxième stage, cette fois dans une agence de communication pour travailler sur une campagne de promotion d’aliments pour bébés. »

• « Je sais bien qu’avoir suivi des études de comptabilité, après une année de médecine et une année de DEUG d’histoire, ne paraît pas très cohérent. Mais après le bac, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. J’ai donc commencé par la médecine, car j’avais des amis qui s’étaient inscrits dans cette filière. Très vite, j’ai été rebuté(e) par la biologie et je me suis orienté(e) en fac d’histoire, dans l’idée d’acquérir une culture générale assez vaste. Seulement, je me suis rendu compte que les débouchés de cette filière ne m’intéressaient pas. J’ai donc pris le taureau par les cornes et j’ai réfléchi concrètement à mon avenir professionnel. J’ai recherché un métier qui corresponde à ma nature et la comptabilité semblait satisfaire mes attentes. Aujourd’hui je ne regrette pas mes hésitations, car elles m’ont donné une grande ouverture d’esprit, surtout la fac d’histoire. Par ailleurs, pour obtenir mon diplôme de fin d’études, j’ai fait un stage au service comptabilité d’un laboratoire pharmaceutique. Ma candidature les a intéressés car j’avais fait une année de médecine et je peux vous dire que mes quelques connaissances dans le domaine médical m’ont été très utiles. »
Pensez-vous que votre formation soit en adéquation avec le métier auquel vous postulez ?
Ne tombez pas dans le piège en affirmant que puisque vous avez suivi des études de droit, il est évident que votre avenir est d’être juriste ! Pour un candidat novice, cette question est délicate, car seuls ceux qui ont fait des stages en rapport avec la profession trouveront facilement des arguments pour répondre. En revanche, si vous avez passé deux mois au sein d’une entreprise à faire des photocopies et à apporter le café, ça se verra tout de suite. Pour bien appréhender cette question, vous devez présenter une réponse qui associe vos compétences techniques et vos qualités humaines, car ces deux aspects sont essentiels dans tout recrutement. Vous pouvez très bien être un as de l’acoustique, si vous êtes incapable de travailler en équipe, vous n’intéresserez personne !

Apprenez aussi à sonder votre interlocuteur. Il ne connaît pas nécessairement toutes les formations qui existent. Vous devez donc être capable de cerner très vite s’il connaît ou non votre filière pour voir s’il est utile de lui donner des précisions sur le contenu pédagogique. Tout l’art consiste, sur cette question, à citer parfois des évidences, sans ennuyer le recruteur avec des propos déjà entendu maintes fois.
 
Les réponses à éviter
À prouver • « Oui, j’ai fait des études de commerce / de communication, je suis donc fait(e) pour occuper un emploi de commercial(e) / chargé(e) de communication. »
 
Des réponses possibles
• « Il me semble que oui. D’une part, grâce à l’équipement informatique dont dispose l’école, je maîtrise parfaitement la CAO en 3 D et d’autre part, mes différents stages m’ont appris à m’intégrer au sein d’une équipe de techniciens et à travailler à plusieurs sur un même projet. »

• « La formation que j’ai suivie comporte des enseignements techniques conçus dans une optique internationale. Certains cours sont dispensés en anglais et la pratique d’une troisième langue est obligatoire. Quant aux stages, ils doivent se dérouler, pour deux d’entre eux, dans un pays de l’Union européenne. Par rapport au poste proposé, je crois que l’association de la maîtrise d’une langue à une bonne connaissance du contexte culturel et professionnel d’un pays est un atout important. »
Pourquoi arrêtez-vous vos études à ce stade ?
Vous vous êtes arrêté en licence ou en maîtrise, vous n’avez pas terminé votre formation : soyez sûr que le recruteur vous posera la question. « Surtout si je sens que le candidat a des capacités », indique un recruteur. Inutile de préciser qu’il faut éviter les constats d’échec et répondre de manière optimiste. Si déjà vous n’êtes pas maître de votre parcours étudiant, comment voulez-vous convaincre un recruteur de vous embaucher pour prendre des responsabilités ?

Indiquez toujours que vous avez choisi volontairement d’arrêter vos études et que vous êtes tout à fait prêt à les reprendre si vous ne trouvez pas de travail. Et pour être crédible, démontrez en quoi ce que vous avez appris vous sera très utile dans vos futures fonctions.
 
Les réponses à éviter
Maladroit • « J’en ai marre de la fac et des petits boulots étudiants. Aujourd’hui, j’ai envie de gagner ma vie. »
 
Des réponses possibles
• « Ce que je fais à l’université me plaît beaucoup, mais je désire aujourd’hui aborder la vie professionnelle de manière très concrète. Je suis tout fait prêt(e) à suivre des cours du soir pour compléter mes connaissances si nécessaire. »

• « J’ai décidé d’arrêter mes études pour travailler. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas l’intention un jour de reprendre des études mais je pense que ce sera plutôt par le biais de la formation continue. »
Envisagez-vous de reprendre un jour des études ?
Derrière cette question, le recruteur veut savoir si vous souhaitez évoluer et si vous êtes capable de faire preuve de courage pour vous investir complètement dans votre travail. Pour répondre, vous ne devez pas considérer que vos études constituent une fin en soi. Il faut toujours laisser entendre que vous êtes prêt en permanence à améliorer vos connaissances… sans pour autant tomber dans l’accumulation de diplômes ! Si vous envisagez notamment de suivre un troisième cycle, il faut que le diplôme soit en rapport avec votre formation et vous permette d’approfondir un domaine qui vous intéresse. À contrario, ne laissez pas entendre non plus que vous démissionnerez dans les trois mois pour retourner sur les bancs de la fac. Si vous possédez un BTS ou un DUT, vous devez montrer votre ambition, surtout si le recruteur insiste (car c’est souvent parce qu’il a décelé en vous un certain potentiel).
 
Les réponses à éviter
Dégoûté • « Je sors de cinq ans d’études, alors pour moi les cours, les examens, c’est FI-NI ! »
Prétentieux • « Ma formation me semble très complète et ne nécessite pas de poursuivre des études pour trouver un emploi. »
 
Des réponses possibles
• « J’essaie d’abord de trouver un emploi ; si je m’aperçois que ma formation ne correspond pas aux besoins des entreprises, alors je poursuivrai encore pendant une année afin de me spécialiser. »

• « J’ai vraiment envie d’arrêter les études et de travailler, je me donne donc deux à trois ans pour occuper un premier poste et ensuite, pourquoi pas, choisir de compléter ma formation par des cours du soir par exemple. »

• « À mon sens, rechercher un emploi ne signifie pas arrêter d’étudier. J’ai actuellement besoin de travailler pour gagner ma vie bien sûr, mais je n’ai pas l’intention pour autant de relâcher les efforts ; je souhaite en effet continuer à progresser et je pense pouvoir y arriver par l’intermédiaire, notamment, de la formation continue. »
Étiez-vous impliqué(e) dans la vie associative de votre établissement ?
En général, lorsque la réponse est affirmative, vous en parlez spontanément avant même que le recruteur ne vous pose la question… et c’est tant mieux, car c’est une information qui ne peut que vous servir. « S’impliquer dans la vie associative, c’est aussi savoir faire preuve de solidarité et aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises insistent justement sur cette qualité », souligne Michel Claudin, directeur du cabinet Antarès Informatique. N’oubliez donc pas d’indiquer quelles étaient vos responsabilités au sein du bureau des élèves, du bureau des sports ou de la junior entreprise. Le recruteur pourra en déduire que vous possédez l’esprit d’équipe, une certaine maturité, de bonnes facultés relationnelles, un certain sens du leadership (surtout si vous étiez président), l’envie d’entreprendre, etc.
 
Les réponses à éviter
Solitaire • « Non, je n’aimais pas rester à l’école en dehors des heures des cours. »
Obstiné • « Ma priorité, c’était avant tout de réussir les examens alors je n’avais pas trop de temps à consacrer au BDE ».
Des réponses possibles
Vous avez participé • Il suffit de raconter ce que vous avez fait.

Vous n’avez pas participé
• « Entre mes cours et mon job d’étudiant, je n’ai pas eu tellement de temps à consacrer à la vie associative de l’école. Je n’ai donc pas voulu assumer de responsabilités au sein du BDE, mais je participais volontiers aux différentes activités organisées. »
• « Je fais déjà partie d’une association dans mon quartier qui propose un soutien scolaire aux élèves en difficulté. Comme cette activité m’occupe déjà deux soirs par semaine, je n’ai pas voulu assumer, en plus, de responsabilités au niveau du BDE de l’école. »
• « Tout en préparant mon diplôme d’ingénieur, j’ai également passé des diplômes universitaires. Ce double cursus a beaucoup élargi mon horizon sur le plan relationnel car je fréquentais des étudiants d’origines diverses mais cela ne m’a pas lais
Comment avez-vous financé vos études ?
Pour un recruteur, l’autonomie et la débrouillardise dont vous avez fait preuve pour financer vos études sont toujours très bien perçues. Dans l’ordre, figurent d’abord les jobs étudiants pratiqués les week-ends, le soir ou la journée en dehors des heures de cours ou encore pendant les vacances : pas de doute, vous connaissez déjà la valeur de l’investissement personnel dans un projet puisque vous avez dû fournir un effort pour suivre vos études. Vient ensuite le prêt bancaire au travers duquel vous acceptez d’être responsable de votre avenir. Si vous avez choisi l’une ou l’autre de ces solutions, les recruteurs considèrent que vous avez appris à gérer un budget et surtout à vous débrouiller par vous-même. « Pour un jeune diplômé qui a eu la vie trop facile, lorsqu’un problème survient dans l’entreprise, cela peut devenir une véritable catastrophe », n’hésite pas à affirmer un recruteur. Mettez donc l’accent sur vos petits boulots, même si concrètement ce ne sont pas quelques séances de baby-sitting qui ont financé vos cinq années d’études supérieures !
Les réponses à éviter
Fils à papa • « Je n’ai rien financé du tout puisque ce sont mes parents qui ont payé. »
Sam Suffit • « La formation que j’ai suivie était gratuite. Il n’y avait donc rien à financer. »
Des réponses possibles
• « Les études à l’université ne coûtent pas excessivement cher. Mes parents me donnaient un peu d’argent, mais comme je n’habitais plus chez eux, j’ai dû quand même travailler pour participer aux frais. »

• « À l’université, les études ne sont pas très onéreuses, mais comme on a du temps libre, j’ai toujours travaillé en parallèle. L’argent gagné m’a permis notamment d’acheter des livres de cours et de payer chaque année mon inscription à la fac. »

• « L’emploi du temps à l’école ne laissait pas beaucoup de place pour travailler à côté. C’est donc pendant les vacances que je pouvais gagner un peu d’argent de poche que je mettais de côté pour toute l’année scolaire. »

• « En accord avec mes parents, j’ai contracté un prêt étudiant que je devrai donc rembourser dès que j’occuperai mon premier poste. »
Pourquoi avez-vous choisi de préparer un BTS / un DUT ?
Derrière cette question, entendez : « pourquoi avez-vous choisi de ne préparer qu’un BTS / qu’un DUT ? », car si le recruteur est convaincu de l’opportunité de votre diplôme, il n’a pas besoin de vous questionner à ce sujet. En fait, les BTS et les DUT sont très bien perçus auprès des PME ou des filiales de grandes entreprises, mais si vous souhaitez intégrer directement une grande société, le recruteur pourra s’interroger sur vos motivations : « pourquoi n’avez-vous pas poursuivi vos études si votre ambition est de travailler chez nous ou nos concurrents ? ». En réponse, vous devez absolument lui vendre votre formation puisque les avantages d’une filière courte ne viennent pas spontanément à l’esprit de votre interlocuteur.
Les réponses à éviter
Banal • « J’ai voulu faire un BTS assistant secrétaire trilingue parce que j’aimais beaucoup les langues au lycée. »
Des réponses possibles
• « J’avais envie de suivre une formation très concrète qui me permette d’être rapidement opérationnel(le) et surtout d’être sur le terrain et c’est exactement ce que j’ai trouvé en préparant ce BTS / DUT. »

• « Après mon bac, je voulais entrer rapidement dans la vie active. J’ai donc choisi une formation courte avec l’objectif de faire mes preuves et d’évoluer ensuite directement au sein d’une entreprise. »

vendredi 21 décembre 2012

Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche
 
Que pourriez-vous améliorer dans votre personnalité ?
Vous avez déjà présenté vos défauts et vos qualités… et voilà que vous n’êtes pas encore au bout de votre autocritique ! Cette fois le recruteur veut tester votre humilité et votre capacité à vous remettre en question : avez-vous réellement conscience de vos lacunes et êtes-vous prêt à y remédier ? Sur cette question, vous pouvez répondre en citant un défaut ou une compétence, sachant qu’il est plus facile d’améliorer une compétence… qu’un défaut. Là encore, pensez toujours au poste à pourvoir et ne donnez pas au recruteur une information rédhibitoire !
Les réponses à éviter
Modeste • « Oh… pas grand-chose, je suis parfait(e). »
Des réponses possibles
• « Je pense pouvoir améliorer mon anglais. »

• « Je ne suis peut-être pas assez extraverti(e). Dans un groupe, j’écoute plus que je ne parle, on me trouve ainsi plutôt réservé(e), ce qui n’est pas le cas. Je devrais m’exprimer davantage. »

• « Quand je n’aime pas quelqu’un ou que je n’apprécie pas une situation, cela se voit immédiatement sur mon visage. Or, cela pourrait me rendre service parfois d’être moins émotif(ve). »

• « Je ne lis pas assez et c’est un tort. Mais j’ai l’intention de prendre des abonnements à divers magazines. »

• « Je suis trop direct(e) et je me suis déjà rendu compte que les gens n’appréciaient pas forcément mes réparties… »
Estimez-vous avoir de la chance ?
Ou plutôt : « vous considérez-vous responsable de ce qui vous arrive ? ». Voilà exactement ce qui intéresse le recruteur dans cette question. Du moins, dans un premier temps… car juste après, une deuxième question lui viendra à l’esprit : « pourquoi pensez-vous que ce qui vous arrive puisse être (ou ne pas être) lié à la chance ? ». Dans l’univers professionnel, il est plutôt bien vu d’être né sous une bonne étoile… à condition de ne pas en profiter d’une manière insolente ! Il faut reconnaître avoir bénéficié de la chance à certains moments de votre vie (l’optimisme est très apprécié), sans pour autant affirmer que tout vous tombe du ciel. Et dans tous les cas, pensez à préparer des exemples précis au cas où le recruteur voudrait en savoir plus.
 
Les réponses à éviter
Fataliste • « Non, je n’ai jamais rien gagné dans ma vie et ce sera toujours comme ça ! »
Déprimé • « En principe oui, mais ces temps-ci, je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’ai vraiment pas de bol. »
Parano • « Non pas vraiment, en général quand il y a un problème, c’est sur moi que ça tombe ! »
Persécuté • « On ne peut pas dire que j’en ai eu depuis ce matin. D’abord, mon réveil n’a pas sonné, je me suis donc réveillé(e) en retard. Parti(e) alors en courant, j’ai quand même raté le bus. J’ai donc attendu le suivant qui est arrivé en retard et bondé ! Comme j’avais mal lu sur le plan la route pour venir, je me suis trompé(e) d’arrêt et j’ai dû marcher vingt minutes sous la pluie, etc. »
 
Des réponses possibles
• « Je dirais que j’ai plutôt bénéficié d’opportunités que de chance. »

• « Je ne sais pas si j’ai réellement de la chance, j’essaie en tout cas de la provoquer. »

• « Jusqu’à présent je ne me suis pas trop mal débrouillé(e) dans mes études et dans ma carrière, en partie grâce à la chance ou plutôt à certaines opportunités que j’ai su saisir. »

• « Si je prends certains événements du bon côté, je dirais que la chance a parfois joué dans ma vie, mais ça ne marche pas à tous les coups… et heureusement d’ailleurs. 
 
Etes-vous ambitieux(se) ?
Personne ne répond par la négative à cette question ! Mais ce qui intéresse le recruteur, c’est de mesurer le degré de votre ambition. Il ne se contentera pas de , mais vous demandera sûrement ensuite : « comment définiriez-vous l’ambition ? » ou « qu’est-ce qu’un ambitieux, selon vous ? ». S’il vous pose cette question, c’est sûrement parce que le poste à pourvoir est évolutif, qu’il s’agisse d’assumer des responsabilités ou d’encadrer une équipe, dans un contexte difficile. Pour répondre, vous devez démontrer votre ambition au travers des sacrifices et efforts que vous avez fournis pour arriver là où vous êtes. « Le vrai ambitieux est quelqu’un de très actif et ses actes le prouvent, le faux ambitieux claironne beaucoup, mais agit moins », souligne Jean-Pierre Stalla, directeur associé du cabinet Rohde & Partner.
 
Les réponses à éviter
Insolent • « Oui, bien sûr. Pourquoi, pas vous ? »
Pantouflard • « Ben, oui, mais pas trop vite. Évoluer, ça oblige aussi à prendre des responsabilités… »
Pressé • « Oui, je me suis fixé(e) comme objectif d’être responsable d’équipe dans six mois, sinon je cherche un autre emploi. »
Serial killer • « Absolument, je suis ambitieux et je ne m’en cache pas. Dans la vie, ceux qui n’avancent pas reculent et c’est tant pis pour eux. Moi, j’ai l’intention d’arriver et je m’en donnerai les moyens. »
 
 
Des réponses possibles
• « Je pense être quelqu’un d’ambitieux. J’ai accepté un premier poste dans une région de l’est de la France avec l’objectif ensuite de pouvoir intégrer le siège parisien du groupe. »

• « Oui, je crois. En tout cas, je mets tout en œuvre pour trouver un emploi à la mesure de mon ambition. Je recherche un poste qui me permettra de pratiquer couramment l’espagnol et je me déplace pour des entretiens qui se déroulent aussi bien en France qu’en Espagne. »

• « Je pense être ambitieux(se). Je crois que le fait d’être parti(e) pendant trois mois l’été dernier aux États-Unis pour livrer des pizzas, dans le but avant tout d’améliorer mon anglais, en est une illustration. »
Qu’est-ce qui vous fait avancer dans la vie ?
Avec ces questions, le recruteur veut tout simplement connaître vos principaux facteurs de motivation. Ces derniers peuvent être très nombreux : l’argent, le pouvoir, la prise de responsabilités, l’accomplissement intellectuel, une meilleure connaissance d’un secteur, la reconnaissance sociale, la qualité de la vie, l’appartenance à un grand groupe, la possibilité d’apprendre quelque chose, la réalisation de projets motivants, etc. Peu importent finalement ceux qui vous concernent, ce qui intéressera surtout le recruteur c’est l’ordre dans lequel vous allez les classer. Il aura ainsi une idée très précise de vos priorités professionnelles… qui ne doivent quand même pas être trop éloignées du poste à pourvoir ! Si vous postulez un emploi de cadre commercial, par exemple, le recruteur ne sera pas choqué d’apprendre que votre première motivation est de gagner de l’argent. À noter qu’un recruteur peut aussi obtenir le même type de réponse en vous demandant : « comment définiriez-vous la réussite ? » ou encore « qu’est-ce qui vous motive ? ».
 
Les réponses à éviter
Spirituel • « Ma voiture. »
Frimeur • « Je veux travailler dans une entreprise connue qui fabrique des produits de marque. »
 
Des réponses possibles
Faites très attention à , elle doit être en liaison avec l’entreprise dans laquelle vous postulez. S’il s’agit d’une PME qui ne peut pas vous offrir un salaire très important, évitez de dire que vous souhaitez avant tout gagner de l’argent. Si, à travers le discours du recruteur, vous avez compris que le poste n’est pas évolutif, n’insistez pas sur votre désir de progression, etc.

Apprendre : « Ce que j’aime avant tout, c’est inventer de nouvelles choses. »
Gagner de l’argent : « J’ai envie de bien gagner ma vie. »
Le goût pour les produits de la marque : « J’ai envie de travailler pour une entreprise dont j’aime les produits. »
Prendre des responsabilités : « Le fait de pouvoir s’impliquer de A à Z dans un projet. »
Être épanoui(e) : « La possibilité d’instaurer un échange entre ce que j’apporte à l’entreprise et ce qu’elle peut m’apporter. »
Quel est votre signe astrologique ?
Bienvenu au royaume de l’irrationnel avec cette question ! Il en existe bien d’autres du même acabit. Certains chefs d’entreprise ont leur marotte et s’ils pensent que les «  Cancer » ont l’esprit de contradiction, vous ne les ferez pas changer d’avis. Face à ce genre de question, vous ne pouvez qu’annoncer la vérité et advienne que pourra. Un petit indice cependant : si le recruteur vous la pose, c’est qu’il y attache de l’importance. Évitez donc d’avoir l’air surpris ou ironique et répondez le plus naturellement possible.
Les réponses à éviter
Méfiant • «  Je suis du signe du Verseau. Mais ça a une importance pour le poste ? »
Défaitiste • «  Si je vous dis que je suis Bélier, vous n’allez pas trouver ça bien, c’est ça ? »
 
Des réponses possibles
Dire la vérité, sans autre commentaire • «  Je suis du signe du Lion », «  Je suis du signe de la Vierge », etc.
Fumez-vous ?
Si l’on vous pose la question, ce n’est pas pour vous offrir une cigarette… mais bien au contraire, parce que beaucoup de patrons sont las d’arbitrer dans leur entreprise les débats entre fumeurs et non-fumeurs. Dans la majorité des cas, pour éviter les ennuis, l’entreprise préfère embaucher un non-fumeur (à moins de postuler dans une PME où tout le monde fume). Il est bien entendu que ce critère n’est pas primordial lors du recrutement ; il serait donc inutile de mentir tout en sachant que si vous êtes complètement dépendant de la cigarette, vous aurez forcément beaucoup de mal à travailler dans cette entreprise. En tant que fumeur raisonnable, répondez en indiquant votre consommation et en montrant votre bonne volonté face aux non-fumeurs. De toute façon, le recruteur n’hésitera pas à être très clair sur la politique de l’entreprise concernant l’usage de la cigarette.
 
Les réponses à éviter
Avide, voire en manque • « Ah oui, merci ! »
 
Des réponses possibles
Vous ne fumez pas : « J’ai arrêté voici deux ans. » / « Je ne fume plus. » / « Je n’ai jamais fumé. », etc.

Vous fumez : « Oui, je fume en moyenne dix cigarettes par jour, mais je travaille actuellement dans un bureau non fumeur et je fume principalement le soir, à mon domicile. » • « Oui, mais j’envisage sérieusement d’arrêter. », etc.