lundi 26 novembre 2012

Comment se sentir à l'aise pour parler en public

Comment se sentir à l’aise pour parler en public ?
Prendre la parole en public, c’est la crainte numéro un de la plupart des adultes, surtout s’ils sont timides!
Cependant, la plupart des directeurs de petites entreprises et les indépendants sont amenés à faire une présentation publique à un moment donné de leur carrière, que ce soit pour des clients ou devant une organisation professionnelle. La capacité de bien parler en public peut apporter beaucoup à une petite entreprise, comme par exemple :

Elargir sa base de clients potentiels

Se positionner comme un expert d’un domaine

Être considéré comme plus humain et plus « accessible »

Donner aux clients la possibilité de poser des questions

Se faire connaître et faire connaître ses produits et services

Quelques conseils pour être plus à l’aise
 
1.Bien se préparer. Il n’y a rien de pire que d’écouter un orateur qui n’a pas fait assez de recherches sur le sujet qu’il couvre. S’assurer d’avoir suffisamment de temps avant sa présentation pour permettre de se préparer correctement.
 
2.Organiser ses idées. Toute bonne présentation devrait avoir un début, un milieu et une conclusion.

Ne pas essayer de présenter trop d’informations à la fois. Insister sur les points les plus importants

que l’on souhaite faire passer.
 
3.S’exercer. Ne pas arriver à la présentation sans avoir fait un essai, devant un ami ou un membre de

sa famille. Faire plusieurs essais. Si personne de son entourage n’est disponible, s’exercer devant un

miroir ou mieux, s’enregistrer avec une webcam. La plupart des ordinateurs en sont équipés.

S’écouter et corriger ce qui doit l’être.
4.Préparer des notes et prendre avec soi les grandes lignes, pour s’y référer pendant la présentation.

Il est également important d’établir un contact visuel avec les différents membres du public.
 
Ne pas céder pas à la tentation de lire ses notes, qui seront écrites en gros caractères, pour faciliter la

lecture rapide.
 
Une carte heuristique ou Mindmap est un support très efficace et permet de se libérer du texte.

5.Utiliser des aides visuelles mais sans excès : outils de présentation comme PowerPoint, des

dépliants, des prospectus, un résumé de l’exposé. Ils peuvent aider à clarifier des points et fournir

des informations supplémentaires. Ils attireront aussi l’attention du public sur autre chose que sur

l’orateur. Eviter toutefois la tentation d’une présentation PowerPoint qui reprendrait le texte dans son

intégralité. Illustrer son propos avec des images ou des dessins pour aider le public à se souvenir de

vous et de votre entreprise. Indiquer l’adresse du site web sur lequel on trouvera les informations en

ligne et une page de contact dès la fin de la présentation.

6.Anticiper les questions. L’un des avantages à donner une présentation en direct est la capacité à

dissiper les malentendus à propos du sujet. Etre prêt à répondre aux questions de l’assistance,

prévoir un temps en fin de présentation pour les questions et l’annoncer en début de présentation.

7.Se renseigner sur l‘installation logistique à disposition et sur les limitations à l’avance. Y aura-t-il

un micro, un projecteur, de quoi connecter votre portable à un projecteur, un ordinateur sur place, un

Mac, un PC, une connexion internet.

8. Quelle est la durée de la présentation ? Adapter son discours au temps prévu. (d’où l’importance
de s’exercer avant!)

9.Soigner son look et l’adapter en fonction du public. Le jeans et t-shirt ne sont peut-être pas la norme hors du milieu informatique ou universitaire!
 
10.Respirer. Ne pas oublier des reprendre son souffle entre les phrases. S’assurer que le public puisse
entendre. Ne pas avoir peur de faire des pauses dans son débit;




 

samedi 24 novembre 2012


Les questions les plus posées en entretien



Personnalité

1-Parlez-moi de vous!
Dans ce cas, soyez synthétique et clair, réponse en 30 seconds max. Recentrez la question sur votre parcours professionnel. Commencez par vos études, votre premier poste, le second, etc. jusqu’à votre situation d’aujourd’hui.

2-Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ?
Soyez sincère. Si pour vous le plus important est la famille, dites-le et expliquez pourquoi. Vous pouvez aussi dire que le plus important pour vous est le bonheur ou le fait de vous sentir bien et équilibré partout où vous êtes. Encore une fois, soyez sincère !

3-Quels sont d’après vous vos deux principaux défauts ?
Préparez à l’avance cette question, classique mais qui déstabilise celles et ceux qui ne l’ont pas préparée. Soyez concis.

4-Vos deux principales qualités ?
Citez des qualités que votre interlocuteur imaginera utile dans le travail : bonne humeur, endurance, résistance au stress, empathie, etc.

5-Que vous apportent vos loisirs ?
Là encore formulez votre réponse avec des bénéfices qui pourront être utiles dans votre travail : goût du challenge, de la compétition, travail en équipe, concentration… expliquez aussi qu’ils concourent à votre équilibre.

Parcours professionnel

6-Qu’avez-vous fait depuis votre dernier emploi ?
Il est important là, surtout si vous traversez une période de recherche d‘emploi assez longue, d’expliquez comment vous structurez vos journées. Ce qui est important c’est de donner l’image de quelqu’un qui en veut, qui ne baisse pas les bras, qui est dynamique et organisé.

[u]7-Comment organisez-vous votre recherche d’emploi ?[u]
Expliquez votre méthode, les réseaux (anpe, apec, association professionnelle, d’anciens élèves, cabinet de recrutement, etc.) que vous avez sollicités pour trouver un emploi. Soyez dynamique dans votre présentation.

8-Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?
Soyez factuel : parlez de perspectives de progression professionnelle impossible dans l’entreprise, de difficultés du secteur économique de l’entreprise quittée, etc. Évitez les considérations affectives.

9-Quel poste aimeriez-vous occuper dans 5 ans ?
Si vous n’avez pas une vision très précise de ce que vous souhaiteriez faire, parlez de développement de responsabilités (plus de chiffre d’affaires, de personnes à encadrer, d’être associé au lancement de nouveaux produits, etc.).

10-De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?
Soyez sincère. Si vous pensez à deux événements en particulier, dites-le.

11-Que vous a apporté votre formation ?
Savoir-faire technique, méthode de travail, connaissances professionnelles, travail en équipe, etc. Encore une fois, soyez précis.

Les questions sur le poste visé

12-Pourquoi avez-vous répondu à notre annonce ?
Expliquez le lien avec vos études ou bien la progression professionnelle que cela vous ferez faire (découverte de nouvelles fonctions, d’un nouveau secteur, de nouvelles responsabilités, etc.). Expliquez aussi ce que vous pensez pouvoir apporter à l’entreprise (voir question 17).

13-Que connaissez-vous de notre entreprise ?
Répondre en terme d’importance (chiffre d’affaires, nombre de salariés, place parmi les entreprises du secteur) et d’activité : produits et/ou services vendus. Si vous pouvez glisser une info d’actualité concernant l’entreprise (rachat, gros contrat gagné…), c’est la cerise sur le gâteau qui prouvera vraiment que vous suivez son actualité. Une source d’info pratique pour cela : les sites boursiers donnent toutes les dernières actualités des sociétés cotées.

14-Pouvez-vous me définir ce que vous avez compris du poste ?
Évitez ici de réciter le texte de l’annonce de recrutement. Mais pour autant faites le travail de noter tout ce qui vous paraît important dans ce texte. Pour structurer votre réponse, citez les 3 éléments essentiels dans une définition de poste : l’intitulé de la fonction, le département de rattachement, les missions qui vous seront confiées.

15-Pourquoi pensez-vous convenir à ce poste ?
Pour préparer cette question efficacement, reprendre le texte de l’annonce de recrutement (mémorisez-le pour l’entretien ou ayez-le sous les yeux ou à portée de main pendant l’entretien) et trouvez une réponse pour chacune des qualités ou compétences ou connaissances demandées. Soyez factuel et recentrez le plus d’explications possibles sur des expériences professionnelles (« ma pratique de l’anglais s’exerçait quotidiennement au contact des clients, je manage dans le cadre de mon poste actuel 3 personnes », etc.)

16-Qui sont nos principaux concurrents ?
Cette question montre l’intérêt que vous portez à la situation de l’entreprise. Y répondre impressionnera favorablement votre interlocuteur.

17-Que pensez-vous apporter à notre société ?
Connaissance d’un marché, de méthodes de travail différentes, de produits spécifiques, d’une technologie rare… Répondre également du point de vue de vos qualités humaines : joie de vivre, capacité à manager, créativité… et conclure sur le but final de toute action en entreprise qui est de contribuer à la croissance des résultats de l’entreprise.

Compétences professionnelles

18-Quel est votre niveau d’anglais ?
L’idéal à cette question est de pouvoir y répondre en anglais. Si le stress, l’absence de préparation ou le manque de confiance en vous vous en empêche (et surtout si la question n’a pas été posée en anglais), vous pouvez répondre en français. Si vous avez un diplôme (TOEFL, TOEIC…) précisez-le. idem si vous avez eu des expériences professionnelles en anglais. Répondez toujours en terme de pratique professionnelle : je suis capable de répondre au téléphone et de transmettre l’appel à un interlocuteur, je suis capable de lire des notes professionnelles et d’en restituer l’essentiel à un collaborateur, je peux participer à une réunion en anglais en faisant un exposé et en répondant aux questions…

19-Comment travaillez-vous en équipe ?
Si vous êtes manager, expliquez comment vous déléguez, animez, motivez vos collaborateurs. Dans l’autre cas, expliquez comment vous participez à un projet d’équipe (travaillez-vous seul dans votre coin, essayez-vous d’aider les autres, recherchez-vous le travail en binôme par souci d’efficacité ? etc). Prenez un exemple pour être plus concret. Cela vous aidera aussi à ordonner votre présentation.

20-Quel type de manager êtes-vous ?
Question très difficile si l’on ne s’y est pas préparé. Le style de management étant propre à chacun, cette question renvoie à votre propre personnalité. Ne pas tricher. Si vous ne voulez pas prendre trop de risque sur cette question, vous pouvez utiliser une réponse convenue : je considère mon rôle comme celui d’un chef d’orchestre coordonnant les savoir-faire de mon équipe.

Les questions déstabilisantes

21-Quel type de difficulté avez-vous du mal à gérer ?
Personne ne sait tout faire. Cette question n’est donc pas un piège et il faut y répondre sincèrement. Vous pouvez expliquer que vous avez du mal à aborder les situations qui mélangent les sentiments. Si vous êtes timide, expliquez qu’il vous est difficile de vous exprimer en public (mais que vous seriez très intéressé pour suivre une formation sur ce thème, pour progresser…). Sur cette question, il est habile de rebondir sur une demande de formation parce que cela montre votre volonté de progresser. Le discours est donc clair et positif vis-à-vis de votre interlocuteur.

22-N’avez-vous pas peur de vous ennuyer à ce poste ?
Motivez votre réponse (négative !) en expliquant que toutes vos connaissances vous permettront d’être opérationnel rapidement et de travailler sur le développement de nouveaux process, produits, etc.

23-Comment vous organiserez-vous pour faire garder vos enfants ?
Question classique à l’attention des mamans. Sur ce point il faut rassurer en expliquant précisément comment est organisée la garde de vos enfants (nounous, crèche, parent proche en cas de maladie, amis, etc.).



24-Avez-vous d’autres RV de recrutement ? Pour quel type de fonction ?
Ne trichez pas. Si ce n’est pas le cas, dites-le, il n’y a aucune honte à ne pas être en permanence en entretien de

recrutement. Si c’est le cas, vous pouvez vous contenter de citer simplement la fonction et le secteur d’activité. Si vous ne souhaitez pas citer le nom de l’entreprise pour des raisons de confidentialité, dites-le, votre interlocuteur appréciera votre discrétion.

25-Si vous avez deux réponses positives, sur quels critères choisirez-vous ?
Précisez que votre choix irait vers la proposition de votre interlocuteur et expliquez pourquoi : intérêt du poste, perspectives d’évolution, qualité des produits vendus, etc.

 

26-Ne pensez-vous pas que votre jeune âge sera un handicap pour ce poste ?
Recentrez votre réponse sur vos compétences en expliquant que d’après vous les compétences professionnelles sont plus importantes que les considérations d’âge. Vous pouvez en guise de boutade dire également que votre réponse serait mot pour mot identique si vous aviez 50 ans : les compétences sont plus importantes que l’âge pour exercer avec efficacité une fonction !

27-Comment occuperiez-vous les 30 premiers jours de votre prise de fonction ?
Toutes les réponses sont possibles mais il faut sur ce genre de question montrer une organisation logique et progressive de votre gestion du temps : « prendre des repères, approfondir ma connaissance des produits, des personnes avec qui je vais travailler, comprendre précisément tout ce que l’on attend de moi, rencontrer les fournisseurs, être en contact avec mes premiers clients… Essayez de répondre en structurant votre réponse par semaine : « la première semaine je m’attacherais à … ; la deuxième semaine, je mettrais plutôt l’accent sur… etc. »

Autres

28-Quelle est votre disponibilité ?
Si vous êtes en poste, répondez d’un point de vue juridique (1 mois pour un employé, 3 mois pour un cadre…), et expliquez dans quelle mesure ce délai peut être négocié ou non. Si votre entreprise actuelle est fermée à toute discussion concernant la réduction de ce délai, proposez alors de venir un jour par semaine (qui correspondra à un jour de congés payés ou de RTT dans le cadre de votre contrat de travail actuel) pour commencer à rencontrer vos futurs collaborateurs, visiter les lieux de production, rencontrer des fournisseurs, vous imprégner des dossiers qui seront bientôt les vôtres, etc.

29-Quelles sont vos prétentions salariales ?
Il est conseillé de répondre en indiquant une fourchette de rémunération, ce qui ne fermera pas la discussion en cas de désaccord. Si tel est le cas, précisez que vous êtes ouvert à une rémunération intégrant une partie variable. Le montant que vous citez, calculez-le sur une année entière (avec le 13e mois) et parlez de rémunération brute (cela évite les confusions) : « la rémunération annuelle brute souhaitée est de… » ou « est comprise entre… et … ». Pour un poste de commercial rentrez dans une vraie négociation car cette question sert aussi de test pour savoir comment vous vous débrouillerez pour convaincre un interlocuteur en situation réelle.

30-Avez-vous des questions à me poser ?
Si vous en avez, profitez en vraiment. Si non, utilisez une formule du type : « Non je vous remercie, l’entretien que nous avons eu ensemble était tout à fait complet et a répondu pour le moment à l’ensemble des questions que je pouvais me poser »


ps/ Enfin, bonne chance à tous ceux qui passeront leur entretien !!!! 

 

jeudi 15 novembre 2012


Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche
(suite)

Avez-vous des enfants ?
Là encore, le recruteur pose cette question uniquement dans l’intérêt du poste à pourvoir. Comme pour la question concernant votre situation familiale, c’est à nouveau votre disponibilité qui entre en jeu. Le recruteur a besoin de savoir s’il vous sera possible d’assister à certaines réunions tardives ou bien de vous déplacer parfois pour deux ou trois jours. Si ces conditions ne vous dérangent pas, mettez en avant votre organisation infaillible.

Dans le cas où le poste à pourvoir nécessite une éventuelle expatriation, l’âge des enfants pourra aussi entrer en ligne de compte. En effet, il est plus facile d’emmener avec soi des enfants en bas âge – surtout s’ils ne sont pas encore scolarisés. Et puis, ce qui inquiète surtout le recruteur, c’est de savoir si dans le cas d’un départ à l’étranger, vous seriez le seul (ou la seule) à partir (car le conjoint ne voudra pas abandonner son poste) ou si toute la famille suivra.


Les réponses à éviter
Méfiant • « Oui, pourquoi me posez-vous cette question ? »
Laconique • « Oui. »


Des réponses possibles
• « Non, je n’ai pas d’enfant. » Mais attention, attendez-vous à la question suivante…

• « Oui, j’ai une petite fille, Marie, âgée de deux ans, actuellement gardée en nourrice pour me permettre de me rendre à mes entretiens. J’ai déjà pris mes dispositions pour adapter ce moyen de garde à mes futurs horaires professionnels. »


Envisagez-vous d’avoir prochainement des enfants ?
La réponse est non… même si vous attendez de signer un CDI pour fonder une famille. Si le recruteur est une femme, ne vous laissez pas entraîner par l’illusion d’une complicité féminine. Vous cherchez un emploi, vous devez être claire là-dessus et rassurer votre employeur qui n’a pas envie de fêter dans trois mois ce qu’il ne considérera pas comme un heureux événement.
En revanche, il n’est pas recommandé d’opposer un « non » catégorique qui traduirait un traumatisme à ce sujet. Notez au passage qu’on ne pose jamais cette question à des candidats masculins…


Les réponses à éviter
Interrogatif • « Oui, bien sûr qu’un jour j’aurai des enfants, c’est normal non de vouloir des enfants ? »
Réfractaire • « Oh vous savez moi, la maternité, c’est pas trop mon truc. »
Inorganisé • « Je suis déjà débordée sans enfant, alors avec… »
Bestial • « Non, j’ai un chat, ça me suffit. »


Des réponses possibles
• « Si j’envisageais d’avoir un enfant maintenant, je ne chercherais pas du travail. »

• « Oui, j’aurais certainement des enfants un jour, mais actuellement ma priorité reste de trouver un travail et de m’y investir avant de fonder une famille. »

• « Je viens juste de terminer mes études et je souhaite avant tout débuter ma vie professionnelle. Avoir des enfants ne fait donc pas partie de mes priorités du moment. »


Quels sont vos centres d’intérêt ?
Avec cette question, le recruteur se penche sur la dernière rubrique de votre CV, consacrée aux loisirs et faisant trop souvent office de rubrique « fourre-tout »… au risque de vous coincer le jour de l’entretien ! Deux règles sont à respecter. Premièrement, vous devez absolument avoir quelque chose à dire. Creusez-vous les méninges. Si vous écoutez de la musique par exemple, mettez en avant le style que vous aimez et les concerts auxquels vous assistez. Deuxièmement, vous ne pouvez pas réinventer votre vie. Vos loisirs restent révélateurs de votre personnalité. Le recruteur veut savoir à quelles qualités vous faites appel dans votre quotidien et quel temps vous consacrez à ces activités extra-professionnelles. À vous donc de présenter vos hobbies sous un angle qui vous sera particulièrement favorable. Sur cette question, vous pouvez facilement gagner des points… comme en perdre.

Évitez de vous piéger tout seul. Vous pourrez perdre des points si vous n’êtes pas sur vos gardes. Les recruteurs affirment souvent que peu importe le type d’activité, le tout étant de pouvoir en parler avec passion. Pourtant… si vous postulez dans une banque, mieux vaut ne pas trop insister sur votre passion pour le rap, la techno ou encore le hard-rock ! Parfois même, mieux vaut jouer du piano que de la guitare, c’est dire si les préjugés sont tenaces ! Par ailleurs, à moins de faire preuve d’une pratique intensive et d’un grand savoir-faire en la matière, quoiqu’on en dise, certaines activités manquent terriblement d’originalité comme : la lecture (chacun a appris à lire !), le ski (passer une semaine chaque année à la montagne ne relève pas de l’exploit !), le cinéma (qui déteste se faire une toile ?), la cuisine (vous n’empoisonnez pas vos amis ?) ou encore la natation (vous partez en vacances à la mer ?). Pour que ces activités puissent passionner votre interlocuteur, il faut sortir de la norme et les vivre intensément, inutile de parler de vos voyages si c’est pour préciser que vous partez bronzer à Djerba une fois par an, ou de votre engagement dans une association humanitaire si cela consiste avant tout à verser une cotisation !

Pour gagner des points, il faut bien préparer cette question avant l’entretien. Demandez-vous quelles sont les qualités auxquelles le poste fait appel. S’agit-il d’un emploi d’équipe ou plutôt solitaire ? Est-ce un métier de contacts ? Ce poste nécessite-t-il des qualités de leaderschip ?, etc. Ensuite, présentez vos activités de manière à répondre à ces questions. Vous pouvez ainsi mettre en valeur des centres d’intérêts qui ont un lien direct avec le poste auquel vous postulez. Il est certain que si vous souhaitez intégrer une entreprise qui fabrique des articles de sport, même à un poste de direction, il est bien vu d’être sportif. D’une manière plus générale, les recruteurs considèrent que la pratique d’un sport collectif met en valeur votre esprit d’équipe et si vous participez à des tournois, votre côté combatif ; jouer aux échecs, c’est faire preuve de concentration, etc. D’un autre côté si vous pratiquez le tennis, mais toujours entre copains et de préférence en double, cela démontre aussi un bon esprit d’équipe. Bien sûr, vous pouvez toujours distiller quelques activités qui font appel à des qualités différentes… mais faites très attention, vous ne savez pas qui est en face de vous (les recruteurs ont aussi le droit d’être passionnés de planche à voile ou de philatélie !).


Les réponses à éviter
Monomaniaque • « C’est une question difficile… je n’ai pas vraiment de centres d’intérêts… en dehors de mon travail qui me passionne.»
Dilettante • « J’aime bien lire des livres… j’aime bien aussi aller au cinéma. »


Des réponses possibles
Si vous n’avez pas beaucoup d’expérience professionnelle, ce sont vos centres d’intérêts qui permettront au recruteur de mieux déceler votre potentiel. Il existe autant de réponses que d’activités : l’essentiel étant toujours de décrire ce que vous faites et d’indiquer ce que cela vous apporte ! Nous vous proposons plusieurs exemples commentés pour souligner l’interprétation qui peut être faite de ce que vous avancez.

Activité sportive collective • « Je pratique le base-ball depuis cinq ans. J’ai réellement découvert et apprécié ce sport à l’occasion d’un séjour au Canada. À mon retour, je me suis renseigné(e) sur les possibilités de le pratiquer en France. Je fais partie d’un club au sein duquel j’exerce également un rôle d’entraîneur. Je suis présent sur le terrain tous les dimanches et je m’occupe aussi de la gestion quotidienne du club. J’aime avant tout prendre des responsabilités et avoir des objectifs à atteindre. Et puis j’apprécie de vivre en groupe des victoires et des déceptions. »

Bravo, en une phrase, vous avez glissé un séjour à l’étranger, montré que vous avez de la suite dans les idées, que vous êtes capable d’encadrer des personnes, que vous savez vous intégrer dans une équipe et n’hésitez pas à endosser des responsabilités !

Activité sportive individuelle • « Je pratique le ski depuis mon plus jeune âge et j’ai un assez bon niveau. Bien sûr, il m’est difficile de partir plus d’une semaine à dix jours par an. Mais, cette semaine hors du temps me fait du bien. J’apprécie de pouvoir me couper totalement des réalités quotidiennes pour vivre pleinement au rythme de la montagne. Selon les cas, je skie seul(e), au contact des grands espaces, ou bien avec des amis, plus dans un esprit de compétition cette fois. »

Malgré une activité peu originale, le recruteur sait que vous êtes capable de prendre du recul et que vous savez également évacuer votre stress lorsque c’est nécessaire. Par ailleurs, vous avez insisté sur le fait que votre activité n’est pas totalement solitaire.

Activité artistique
• « Je fais partie d’une chorale dans laquelle je suis soprano. Une fois par semaine, pendant trois heures, nous nous retrouvons, avec d’autres chanteurs et chanteuses. Cette activité m’apporte énormément de choses. D’une part, elle permet de me décharger de mon stress, car je m’exprime à la fois sur le plan de la voix, mais également physiquement. Ensuite, il est agréable de retrouver un groupe composé de personnalités différentes – car un alto et un soprano ne se ressemblent pas – capables de se comprendre pour chanter à l’unisson. Enfin, pour bien chanter, il faut savoir s’élever vers ce qui est beau, ce qui m’enrichit aussi sur le plan émotionnel. »

Vous montrez votre assiduité, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie extra-professionnelle, votre capacité à comprendre votre entourage et à tenir compte des différences de chaque individu, et enfin votre sensibilité artistique.

Activité culturelle • « Je suis un(e) très grand(e) lecteur(trice). J’adore me plonger dans la lecture d’un nouveau roman car je sais que je vais passer quelques heures passionnantes. J’essaie de lire les livres qui viennent de sortir car j’aime beaucoup discuter de mes lectures avec mes ami(e)s ou avec les personnes que je suis amené(e) à rencontrer. Mais j’apprécie aussi de relire de grands classiques. Je viens d’ailleurs de terminer la Curée de Zola. Je n’ai pas fini toute la série des Rougon-Macquart, mais j’en ai déjà lu une bonne dizaine ! Sinon, mes auteurs contemporains préférés sont des romanciers comme Didier Van Cauwelaert, Daniel Pennac, Benoîte Groult, Didier Daeninckx, etc., pour la France. En littérature américaine, je crois que j’ai dû lire tous les livres de Paul Auster. »

Pas de doute, vous êtes passionné(e), et puis malgré le caractère individuel de cette activité, vous montrez votre capacité à partager. Par ailleurs, vous faites preuve d’une bonne culture générale et éclectique.

Activité musicale
• « J’adore écouter de la musique, ce n’est peut-être pas très original, mais chez moi, c’est une vraie passion. J’achète pas mal de CD ou je les emprunte parfois à la médiathèque. Je me tiens informé(e) de l’actualité musicale en lisant des revues comme les Inrockuptibles par exemple. Mes goûts sont plutôt orientés vers le rock, le blues et la musique country, mais j’aime bien également la world music. J’assiste assez souvent à des concerts, mais plutôt dans des petites salles ou dans des cafés. Ce que j’aime, c’est repérer un groupe qui monte et suivre son évolution. »

Vous montrez votre capacité à vous enthousiasmer et à diversifier vos sources (bibliothèques, concerts, revues…) ainsi que votre anticonformisme (attention, cette qualité n’est pas toujours appréciée, encore une fois, tout dépend du poste à pourvoir).

Activité culinaire • « J’aime bien cuisiner, je sais bien que ce n’est pas une activité très originale, mais ce passe-temps me convient parfaitement. La cuisine nécessite un certain sens de l’organisation car il faut préparer un menu, gérer un budget, établir un planning pour que tout soit prêt à temps. Mais ce qui me plaît par-dessous tout, c’est de passer du temps à effectuer un travail de qualité, dans le but de satisfaire mon entourage. J’aime que l’on apprécie ma cuisine et… j’aime aussi bien manger ! »

Vous montrez, avant tout, votre capacité à argumenter sur un sujet peu évident, vous insistez ensuite sur votre sens de l’organisation, votre amour du travail bien fait et votre générosité… non sans une petite pointe d’humour finale.


Quel est le dernier livre que vous avez lu ?
Impossible de sécher devant cette question. Un diplômé de l’enseignement supérieur est supposé lire régulièrement, soit des livres, soit des magazines et des journaux (en dehors bien sûr des offres d’emplois !), soit les deux. Et même si vous n’aimez que les policiers, il ne faut pas en avoir honte mais en profiter pour parler du titre, de l’auteur et du genre. Qui sait ? Vous avez peut-être affaire également à un amateur ? Si vous lisez la presse, le recruteur vous demandera forcément d’énoncer des noms de journaux ou de magazines. Attention, certains titres peuvent être connotés (reportez-vous à la question « lisez-vous régulièrement la presse ? »).
Petit conseil : évitez de citer le titre de cet ouvrage (que vous êtes forcément en train de lire puisque vous venez de tomber sur cette phrase !). Les recruteurs souhaitent que les candidats puissent se préparer aux entretiens, mais en même temps, ils n’aiment pas du tout avoir l’impression qu’on leur fournit des réponses stéréotypées.


Les réponses à éviter
Débordé • « Je n’ai vraiment pas le temps de lire. »
Blasé • « Je n’aime pas trop lire. »


Des réponses possibles
• « À vrai dire, je lis peu de romans, car je suis un(e) grand(e) consommateur(rice) de presse. Je consacre une demi-heure par jour à la lecture d’un quotidien et chaque semaine, je lis plusieurs magazines économiques comme Enjeux-les Échos, Alternatives économiques, le Nouvel Économiste et des revues financières comme Investir, la Vie française et le Revenu. »

• « Je suis en train de lire actuellement / je viens de terminer le dernier roman de Stephen King : Sac d’os. »


Quel est le dernier film que vous avez vu au cinéma ?
Même si vous n’avez pas mis les pieds dans un cinéma depuis trois ans, vous devez être au courant de l’actualité cinématographique. Il faudrait vraiment ne lire aucun journal, ne pas écouter la radio, ni regarder la télé… pour rester totalement muet sur cette question. C’est donc votre capacité à suivre l’actualité culturelle qui intéresse ici le recruteur. Selon vos affinités avec le 7e art, vous serez plus ou moins disert, mais dans tous les cas, vous devez citer au moins un film sorti dans l’année, que vous avez vu ou à défaut… que vous projetez d’aller voir ! Dans tous les cas, le film en lui-même importe peu, mais n’oubliez jamais que le cinéma est un loisir très répandu et qu’il vaut mieux éviter de manifester votre passion pour les films de François Truffaut si vous n’êtes pas capable d’en parler avec un spécialiste de la question !

Les réponses à éviter
Déconnecté • « Au cinéma ? Ça fait longtemps que je n’y suis pas allé(e). Le dernier film que j’ai vu, je crois que c’était le Grand Bleu. »
Blasé • « Je n’aime pas trop le cinéma. »


Des réponses possibles
Vous n’allez pas souvent au cinéma • « J’ai été très occupé(e) ces derniers mois par l’obtention de mon diplôme et cela fait quelque temps, à mon grand regret, que je ne suis pas allé(e) au cinéma. Mais je pense aller voir prochainement le dernier film de Pedro Almodovar sorti cette semaine. »

Vous allez de temps en temps au cinéma • « Le dernier film qui m’a vraiment marqué, mais qui n’est peut-être pas le dernier que j’ai vu, est Ça commence aujourd’hui, du réalisateur Bertrand Tavernier.

Vous êtes un(e) vrai(e) accro des salles obscures • Le titre du (ou des) dernier(s) film(s) que vous avez vu(s) doit venir spontanément. Libre à vous, ensuite, de compléter en citant des réalisateurs, des acteurs, des genres, etc.


Quel est l’événement qui vous a le plus marqué(e) ces derniers mois ?
Vous ne rencontrerez pas forcément cette question pendant l’entretien, mais plutôt sur certains dossiers de candidature. Dans un premier temps, le recruteur voudra tout simplement savoir si vous suivez l’actualité, si vous vous sentez impliqué par ce qui se passe autour de vous, en dehors de votre diplôme, de votre école, de vos sorties entre amis. Attention à ceux qui prendront la question sur un plan trop personnel et citeront un événement familial ! Dans un deuxième temps, il peut s’intéresser à votre capacité à hiérarchiser les événements. « Un manager est quelqu’un qui doit gérer des priorités, il doit donc être capable de les définir », souligne Michel Claudin, directeur du cabinet de recrutement Antarès Informatique.
Si vous êtes jeune diplômé, on peut vous accorder le crédit de l’insouciance sur cette question, mais tentez quand même de répondre, quitte à citer simplement un événement qui a eu lieu dans la semaine. À priori, on ne vous demandera pas de vous lancer dans un débat idéologique une fois que vous aurez répondu, mais vous devez quand même être capable de dire pourquoi cet événement, en particulier, vous a marqué.


Les réponses à éviter
Égocentrique • « L’obtention de mon diplôme ! » ou « L’obtention de mon permis de conduire, je n’y croyais plus ! »
Cocooning • « La naissance de mon petit neveu » ou « Les 80 ans de ma grand-mère. »
Blasé (toujours le ou la même !) • « Bah, rien. »


Des réponses possibles
• « On a souvent tendance à se souvenir des grandes catastrophes et spontanément, c’est le tremblement de Terre en Turquie qui me revient en mémoire. »

• « Sur le plan économique, je crois que le sujet qui a particulièrement occupé le devant de l’actualité ces derniers mois concerne les mouvements de fusion entre les grandes banques françaises et plus particulièrement l’OPE lancée par la BNP sur la Société générale et Paribas. »


Quelle est la personne que vous estimez / qui vous a marqué(e) le plus ?
Vous retrouverez cette question, plus souvent sous la forme écrite, que directement au cours d’un entretien. Vous avez alors l’embarras du choix pour répondre, depuis « mon père ce héros » jusqu’à Gandhi, en passant par l’un de vos professeurs, un héros virtuel, un personnage médiatique du monde politique, du show-business, etc. Évitez quand même de sortir complètement du cadre professionnel, en citant les 2B3 ou Madonna ! Ce type de question permet au recruteur de mieux cerner vos valeurs (ce qui vous marque ou attire votre attention de manière positive). Vous pouvez en profiter pour vous démarquer de vos concurrents, surtout si jusqu’à présent vous êtes resté très neutre dans vos propos. N’hésitez pas alors à citer un personnage original dont vous êtes capable de parler avec chaleur. En sortant de votre réserve, vous prenez peut-être le risque de déplaire, mais n’oubliez pas que le recruteur aura recours uniquement à ses notes et à sa mémoire pour se souvenir de vous.

Les réponses à éviter
Peu analytique • « Je ne sais pas, c’est difficile de répondre à cette question. »
Peu synthétique • « Il y a trop de personnes, je ne sais pas quoi répondre. »


Des réponses possibles
• « Lorsque vous me posez cette question, je pense à l’un de mes professeurs de seconde et de première qui enseignait le français. Il était passionné par sa matière et cela se ressentait. Ses cours étaient captivants. Pour aborder un nouvel auteur ou un nouveau thème, par exemple, il s’appuyait sur un événement qui s’était déroulé dans la semaine. Du coup, tout le monde avait envie d’en savoir plus. »

• « J’ai été pendant très longtemps en admiration devant mon père. Il a abandonné ses études pour épouser ma mère qui était enceinte. Le seul travail qu’il ait trouvé était un poste d’ouvrier qui ne correspondait pas à ses ambitions. Il a suivi des cours du soir pour devenir ingénieur. Et aujourd’hui, il dirige sa propre entreprise. Ce type de parcours me plaît beaucoup. »

• « J’ai beaucoup d’admiration pour des personnalités comme Mère Teresa qui ont tout sacrifié de leur vie pour se consacrer aux plus démunis. D’une manière générale, je trouve les personnes qui ont une vocation humanitaire très estimables. »


Lisez-vous régulièrement la presse ?
« Dites-moi ce que vous lisez et je vous dirai qui vous êtes »… telle pourrait être la devise des recruteurs qui posent cette question. Pour d’autres, il s’agit aussi de vérifier vos sources d’information. Dans tous les cas, il est préférable de lire la presse, au moins un quotidien et éventuellement quelques news magazines, vous montrerez ainsi votre esprit d’ouverture et puisque vous êtes réellement en recherche d’emploi, vous êtes quand même sensé lire certains titres pour les petites annonces !
Indiquez quelques journaux et magazines (dont vous connaissez le prix et le jour de parution au cas où le recruteur voudrait vérifier vos dires) mais faites attention à la connotation politique de certains titres. En citant l’Express, le Monde, les Échos ou la Tribune, vous ne prendrez aucun risque. En revanche le Figaro ou Marianne sont déjà plus marqués. Et si vous affirmez lire l’Huma, il faudra assumer votre choix… et éviter de candidater pour un poste dans une salle de marché ! Enfin, n’oubliez pas de citer la presse professionnelle du secteur dans lequel vous postulez. Si vous recherchez un emploi dans l’informatique, par exemple, on ne vous pardonnera pas de ne pas lire au minimum 01 Informatique et le Monde informatique.


Les réponses à éviter
Débordé • « Non, je n’ai pas tellement le temps. »
Désabusé • « Non, vous savez les journalistes… »


Des réponses possibles
• « Oui, je suis abonné(e) à Libération et chaque matin, je lis le journal pour m’informer de l’actualité. »

• « Je suis un gros lecteur de presse magazine essentiellement. Chaque semaine, je lis l’Expansion, le Nouvel Économiste, l’Express, le Nouvel Observateur… »

• « Je ne lis pas la presse de manière attentive tous les jours, mais le Monde assez souvent. En revanche, j’essaie de lire toutes les revues qui concernent mon secteur d’activité. »


Vous intéressez-vous aux nouvelles technologies de l’information ?
Ou si vous préférez : « avez-vous un accès à Internet ? » ou « avez-vous un e-mail ? », voilà le sens de cette question de plus en plus présente dans les entretiens de recrutement. À l’heure où nombre d’entreprises recrutent via Internet et où il devient possible de déposer directement son CV sur le réseau des réseaux, il est impensable de ne pas savoir l’utiliser, surtout si vous sortez de l’université après un bac+4 ou bac+5 (vous êtes sensé avoir effectué des recherches dans le cadre de vos études) ou d’une grande école de commerce et d’ingénieurs disposant toutes ou presque d’un site web. Si vous possédez un e-mail personnel, vous avez intérêt à l’indiquer sur votre CV. De fait, le recruteur ne vous posera peut-être même pas la question, tant la réponse sera évidente !

Les réponses à éviter
Coupé du monde • « C’est-à-dire ? Que voulez-vous dire par nouvelles technologies de l’information ? »

Des réponses possibles
• « Oui, ça me passionne même. J’ai un accès à Internet chez moi, et j’utilise tous les jours mon e-mail pour communiquer aussi bien de manière professionnelle qu’avec mes ami(e)s. »

• « Oui, d’ailleurs, pour ma recherche d’emploi, je consulte de nombreux sites qui proposent des offres d’embauche comme www. letudiant.fr par exemple. »

• « Oui, c’est même devenu un réflexe chez moi, quand j’ai besoin d’une information, de consulter d’abord le web. Souvent je trouve ce que je cherche et je gagne du temps. »


En management il y a 10 Règles d'or :
- Délégué Pour renforcer.
- Prendre du recul au quotidien.
- Tenir des rôles paradoxaux.
- Adapter son registre manageriel.
- Motiver sans marge de manœuvre financière.
- Transformer son pouvoir en leadership.
- Donner du sens en fixant des objectifs.
- Apprivoiser la complexité pour décider.
- Développer son influence hors hiérarchie
- Accompagner le changement en changeant soi même.

Le cycle du médicament



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche


Quelle est la profession de vos parents ?
Après des années d’études, et surtout si vous avez coupé le cordon familial depuis longtemps, il n’est pas évident de comprendre en quoi la vie professionnelle de vos parents intéresse tant les recruteurs. Et pourtant, votre milieu familial peut en dire très long sur vous-même : le recruteur cherche à évaluer si votre culture et votre éducation correspondent à la philosophie de l’entreprise. « La manière dont s’exprime le candidat révèle si dans son enfance, il a été amené à se confronter à des adultes, soit parce que ses parents recevaient beaucoup, soit parce qu’ils discutaient souvent avec leurs enfants. Et si l’on recherche une personne qui devra travailler au contact d’une clientèle “grands comptes”, il est très important que celle-ci soit à l’aise en société et puisse s’exprimer sur de nombreux sujets de conversation », indique un recruteur qui ajoute toutefois que le milieu familial dont est issu un candidat n’est pas le seul indicateur de sa personnalité… et heureusement ! Dans le même registre, d’autres recruteurs reconnaissent rechercher un réseau relationnel. « Si je recrute un financier dont les parents travaillent dans la banque, je suis sûr qu’il possède déjà un bon carnet d’adresses », indique Gilles de Mentque, dirigeant du cabinet Ad Hominem International.

La mobilité sociale est aussi intéressante pour un recruteur. « Nous voulons savoir si le candidat est né avec une cuillère en argent dans la bouche… selon l’expression consacrée ! », indique sans ambages un consultant d’un cabinet de recrutement. Cette question en recouvre en fait beaucoup d’autres telles que : « est-ce que vos études vous ont permis d’accéder à un niveau social plus élevé que celui de vos parents ? », « avez-vous pris en main votre ascension sociale ? », « avez-vous suivi une voie toute tracée depuis votre naissance ? », etc. Il faudra donc construire votre argumentaire afin d’apporter les réponses à toutes ces questions sous-entendues. Et bien évidemment, si vous avez réussi à force de persévérance, ce que vous direz pourra se révéler très favorable. L’image de vos parents est également importante pour les recruteurs. Vous êtes-vous construit en opposition à eux ou étiez-vous en admiration devant eux ?

Les réponses à éviter
Défensif • « Je ne vois pas le rapport entre cette question et le poste à pourvoir. »
Interrogatif • « Pourquoi me posez-vous cette question ? »
Agressif • « Mon père / ma mère est prof, et c’est vraiment le dernier métier que j’aurais eu envie de faire. »
Corrosif • « Chômeurs ! »


Des réponses possibles
Pour cette question, il faut avant tout présenter les faits et rien que les faits, de la manière la plus neutre possible.
Vos parents travaillent • « Mon père est informaticien • facteur • technicien de maintenance • enseignant • dentiste • et ma mère est mère au foyer • médecin • ingénieur • hôtesse de caisse • etc. »
Vos parents sont retraités • « Mes parents sont à l’âge de la retraite, mon père était cadre commercial et ma mère, secrétaire de direction. »
Vos parents sont au chômage • (ou l’un des deux est au chômage) : « Mon père est actuellement au chômage, il recherche un emploi dans la vente, ma mère est bibliothécaire. »

Avez-vous des frères et sœurs ?
Au palmarès des préjugés négatifs figure souvent l’enfant unique. D’emblée, les recruteurs vous imaginent avec des idées bien arrêtées et peu disposé à collaborer ou à travailler en équipe. Si vous êtes dans ce cas, il faudra donc insister sur votre capacité à avoir des amis, à partager, etc. Vous avez des frères et sœurs ? Tant mieux pour vous, mais attention, en matière de psychologie, la place occupée au sein d’une famille est encore révélatrice de certains traits de caractère. Ainsi, l’aîné est l’enfant dans lequel les parents s’investissent le plus. Il occupe une position de leader dans la famille, mais il est aussi celui qui essuie les plâtres. En revanche, le dernier est considéré comme un privilégié.

Certains recruteurs peuvent aussi vous demander ensuite l’âge et la profession de vos frères et sœurs, histoire de voir « si les benjamins ont profité de l’expérience des aînés et même si une émulation a pu naître entre tous les enfants », indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personalis. De même, le recruteur cherchera à déterminer si le milieu culturel a beaucoup pesé sur votre famille ou si chacun est parti dans une direction différente.


Les réponses à éviter
On choisit ses amis, pas sa famille • « Oui, mais je les vois très peu. »
Désespéré • « J’ai un frère… hélas. »


Des réponses possibles
Vous êtes enfant unique • « Je n’ai pas de frère et sœur, mais je ne me suis jamais perçu(e) comme enfant unique, car j’ai toujours vécu proche de mes cousins et cousines.»
À la demande du recruteur vous pourrez être amené à vous expliquer : « Tous les soirs après l’école, je partais chez ma tante jusqu’à ce que mes parents viennent me rechercher et je faisais mes devoirs avec mes cousins et cousines » ou « J’ai deux cousines et un cousin, qui sont nés la même année que moi, et nous avons suivi toute notre scolarité ensemble. Nous nous retrouvions également à chaque période de vacances. »


Vous avez des frères et sœurs • « J’ai deux frères plus âgés que moi et une sœur plus jeune. »
Puis, vous pouvez éventuellement ajouter : « Mon frère aîné est actuellement professeur dans un lycée, mon frère cadet termine ses études de médecine et ma sœur est inscrite en DEUG de lettres. »

De quelle région êtes-vous originaire ?
Pour beaucoup de recruteurs, il est intéressant de savoir si vous êtes originaire de province ou de Paris et sa région et… si vous avez toujours vécu au même endroit. Bien entendu, vous n’allez pas vous inventer un passé pour obtenir un emploi ! Mais pour certains employeurs… le parisien « pure souche » n’a pas toujours bonne presse ! Question mobilité notamment, il est à peu près sûr qu’un jeune diplômé qui aura toujours vécu au cœur du 8e arrondissement de Paris rechignera à partir à Maubeuge. À l’inverse, un jeune originaire du bassin lorrain n’hésitera pas longtemps avant de s’installer à Nice… ce qui dans l’autre sens est assez rare !

Plus largement, les habitants de la capitale sont sensés avoir un mode de vie différent de ceux de province. Ces derniers ayant souvent choisi de privilégier une certaine qualité de vie. Dans le même esprit, certains recruteurs voudront aussi savoir si vous avez eu la possibilité de voyager ou d’étudier à l’étranger. Par ailleurs, ne négligez pas non plus les effets de réseaux en proclamant : entre Bretons ou Basques, on se comprend !


Les réponses à éviter
Familier • « Hé ! Ça ne s’entend pas avé l’accent !?! »

Des réponses possibles
Vous n’avez pas bougé • Énoncez simplement les faits : « je suis originaire de Bretagne, de Rennes plus précisément. » • « Je suis né(e) à Strasbourg où j’ai effectué toutes mes études », etc.

Vous avez bougé C’est plutôt positif, n’hésitez donc pas à raconter brièvement votre parcours : « je suis né(e) aux Antilles, parce que mes parents qui sont fonctionnaires travaillaient là-bas. Ils sont revenus en Métropole quand j’avais six ans, et j’ai vécu jusqu’à l’âge de 12 ans à Amiens. Ensuite, mes parents sont partis à Montpellier où j’ai passé mon bac. Enfin, j’ai effectué toutes mes études supérieures à Bordeaux. » • « J’habite Paris depuis une dizaine d’années, mais j’ai passé toute mon enfance en Bourgogne, pas très loin de Dijon », etc.

Quelle est votre situation familiale ?
Peu importe au recruteur que vous viviez maritalement ou avec la bague au doigt. En fait, il cherche à savoir si vous vivez avec quelqu’un ou si vous êtes célibataire et à cerner la place qu’occupe le travail dans votre vie. L’interprétation de vos réponses peut être l’objet de nombreux préjugés. Le recruteur peut se demander par exemple si vous êtes très disponible ou plutôt du genre à rentrer tôt le soir pour retrouver votre ami(e)… Ou bien encore si vous avez absolument besoin de travailler ou si vous cherchez à occuper votre temps… Dans ce contexte, il faudra bien sûr préciser si vous avez des enfants (sans oublier que certains recruteurs assez conformistes peuvent avoir une opinion tranchée sur les couples non mariés qui ont des enfants).

Inutile pour autant de vous troubler sur cette question, il suffit de répondre simplement la vérité. Et si vous ne souhaitez pas que le recruteur puisse deviner le sexe de votre concubin(e), utilisez tout simplement le mot « ami(e) » qui reste neutre à l’oral. Dernier conseil : si vous affirmez être célibataire et que le poste exige que vous le soyez, le recruteur pourra vous relancer en disant par exemple : « célibataire, c’est-à-dire… vous vivez seul(e) ? ».


Les réponses à éviter
Compliqué • « C’est-à-dire…, c’est assez compliqué. En fait, je suis séparé(e) / divorcé(e), et je vis seul(e) avec un enfant. »
Intimiste • « Je pense que cette question est très personnelle. »
Outré • « Cette question n’a pas de rapport avec le poste proposé. »
Intimiste • « Je suis homosexuel(le). »


Des réponses possibles
 « Je suis célibataire et sans enfant. » • « Je suis mari(é), sans enfant / et j’ai
un enfant âgé de neuf mois. » • « Je vis en concubinage. »


Quelle est la profession de votre conjoint(e) ?
Pour le recruteur, il importe avant tout de savoir si le ménage bénéficie d’un deuxième salaire et surtout si le travail du conjoint (ou de la conjointe) peut être un frein à la mobilité du couple, en France ou à l’étranger. Dans de nombreuses entreprises, la progression passe par des affectations sur différents sites français et internationaux. Il ne s’agit pas bien sûr de quitter votre ami(e), mais de montrer que votre couple a bien intégré ces contraintes.

Les réponses à éviter
Sur la défensive • « Ça ne vous regarde pas. » • « Je ne vois pas le rapport entre cette question et le poste proposé. »

Des réponses possibles
• « Mon mari / ma femme est fonctionnaire. Nous avons déjà discuté ensemble de nos projets de carrière et de l’éventualité d’une expatriation en ce qui me concerne. Et si j’ai répondu à cette annonce, c’est en toute connaissance de cause. »