vendredi 21 décembre 2012

Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche
 
Que pourriez-vous améliorer dans votre personnalité ?
Vous avez déjà présenté vos défauts et vos qualités… et voilà que vous n’êtes pas encore au bout de votre autocritique ! Cette fois le recruteur veut tester votre humilité et votre capacité à vous remettre en question : avez-vous réellement conscience de vos lacunes et êtes-vous prêt à y remédier ? Sur cette question, vous pouvez répondre en citant un défaut ou une compétence, sachant qu’il est plus facile d’améliorer une compétence… qu’un défaut. Là encore, pensez toujours au poste à pourvoir et ne donnez pas au recruteur une information rédhibitoire !
Les réponses à éviter
Modeste • « Oh… pas grand-chose, je suis parfait(e). »
Des réponses possibles
• « Je pense pouvoir améliorer mon anglais. »

• « Je ne suis peut-être pas assez extraverti(e). Dans un groupe, j’écoute plus que je ne parle, on me trouve ainsi plutôt réservé(e), ce qui n’est pas le cas. Je devrais m’exprimer davantage. »

• « Quand je n’aime pas quelqu’un ou que je n’apprécie pas une situation, cela se voit immédiatement sur mon visage. Or, cela pourrait me rendre service parfois d’être moins émotif(ve). »

• « Je ne lis pas assez et c’est un tort. Mais j’ai l’intention de prendre des abonnements à divers magazines. »

• « Je suis trop direct(e) et je me suis déjà rendu compte que les gens n’appréciaient pas forcément mes réparties… »
Estimez-vous avoir de la chance ?
Ou plutôt : « vous considérez-vous responsable de ce qui vous arrive ? ». Voilà exactement ce qui intéresse le recruteur dans cette question. Du moins, dans un premier temps… car juste après, une deuxième question lui viendra à l’esprit : « pourquoi pensez-vous que ce qui vous arrive puisse être (ou ne pas être) lié à la chance ? ». Dans l’univers professionnel, il est plutôt bien vu d’être né sous une bonne étoile… à condition de ne pas en profiter d’une manière insolente ! Il faut reconnaître avoir bénéficié de la chance à certains moments de votre vie (l’optimisme est très apprécié), sans pour autant affirmer que tout vous tombe du ciel. Et dans tous les cas, pensez à préparer des exemples précis au cas où le recruteur voudrait en savoir plus.
 
Les réponses à éviter
Fataliste • « Non, je n’ai jamais rien gagné dans ma vie et ce sera toujours comme ça ! »
Déprimé • « En principe oui, mais ces temps-ci, je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’ai vraiment pas de bol. »
Parano • « Non pas vraiment, en général quand il y a un problème, c’est sur moi que ça tombe ! »
Persécuté • « On ne peut pas dire que j’en ai eu depuis ce matin. D’abord, mon réveil n’a pas sonné, je me suis donc réveillé(e) en retard. Parti(e) alors en courant, j’ai quand même raté le bus. J’ai donc attendu le suivant qui est arrivé en retard et bondé ! Comme j’avais mal lu sur le plan la route pour venir, je me suis trompé(e) d’arrêt et j’ai dû marcher vingt minutes sous la pluie, etc. »
 
Des réponses possibles
• « Je dirais que j’ai plutôt bénéficié d’opportunités que de chance. »

• « Je ne sais pas si j’ai réellement de la chance, j’essaie en tout cas de la provoquer. »

• « Jusqu’à présent je ne me suis pas trop mal débrouillé(e) dans mes études et dans ma carrière, en partie grâce à la chance ou plutôt à certaines opportunités que j’ai su saisir. »

• « Si je prends certains événements du bon côté, je dirais que la chance a parfois joué dans ma vie, mais ça ne marche pas à tous les coups… et heureusement d’ailleurs. 
 
Etes-vous ambitieux(se) ?
Personne ne répond par la négative à cette question ! Mais ce qui intéresse le recruteur, c’est de mesurer le degré de votre ambition. Il ne se contentera pas de , mais vous demandera sûrement ensuite : « comment définiriez-vous l’ambition ? » ou « qu’est-ce qu’un ambitieux, selon vous ? ». S’il vous pose cette question, c’est sûrement parce que le poste à pourvoir est évolutif, qu’il s’agisse d’assumer des responsabilités ou d’encadrer une équipe, dans un contexte difficile. Pour répondre, vous devez démontrer votre ambition au travers des sacrifices et efforts que vous avez fournis pour arriver là où vous êtes. « Le vrai ambitieux est quelqu’un de très actif et ses actes le prouvent, le faux ambitieux claironne beaucoup, mais agit moins », souligne Jean-Pierre Stalla, directeur associé du cabinet Rohde & Partner.
 
Les réponses à éviter
Insolent • « Oui, bien sûr. Pourquoi, pas vous ? »
Pantouflard • « Ben, oui, mais pas trop vite. Évoluer, ça oblige aussi à prendre des responsabilités… »
Pressé • « Oui, je me suis fixé(e) comme objectif d’être responsable d’équipe dans six mois, sinon je cherche un autre emploi. »
Serial killer • « Absolument, je suis ambitieux et je ne m’en cache pas. Dans la vie, ceux qui n’avancent pas reculent et c’est tant pis pour eux. Moi, j’ai l’intention d’arriver et je m’en donnerai les moyens. »
 
 
Des réponses possibles
• « Je pense être quelqu’un d’ambitieux. J’ai accepté un premier poste dans une région de l’est de la France avec l’objectif ensuite de pouvoir intégrer le siège parisien du groupe. »

• « Oui, je crois. En tout cas, je mets tout en œuvre pour trouver un emploi à la mesure de mon ambition. Je recherche un poste qui me permettra de pratiquer couramment l’espagnol et je me déplace pour des entretiens qui se déroulent aussi bien en France qu’en Espagne. »

• « Je pense être ambitieux(se). Je crois que le fait d’être parti(e) pendant trois mois l’été dernier aux États-Unis pour livrer des pizzas, dans le but avant tout d’améliorer mon anglais, en est une illustration. »
Qu’est-ce qui vous fait avancer dans la vie ?
Avec ces questions, le recruteur veut tout simplement connaître vos principaux facteurs de motivation. Ces derniers peuvent être très nombreux : l’argent, le pouvoir, la prise de responsabilités, l’accomplissement intellectuel, une meilleure connaissance d’un secteur, la reconnaissance sociale, la qualité de la vie, l’appartenance à un grand groupe, la possibilité d’apprendre quelque chose, la réalisation de projets motivants, etc. Peu importent finalement ceux qui vous concernent, ce qui intéressera surtout le recruteur c’est l’ordre dans lequel vous allez les classer. Il aura ainsi une idée très précise de vos priorités professionnelles… qui ne doivent quand même pas être trop éloignées du poste à pourvoir ! Si vous postulez un emploi de cadre commercial, par exemple, le recruteur ne sera pas choqué d’apprendre que votre première motivation est de gagner de l’argent. À noter qu’un recruteur peut aussi obtenir le même type de réponse en vous demandant : « comment définiriez-vous la réussite ? » ou encore « qu’est-ce qui vous motive ? ».
 
Les réponses à éviter
Spirituel • « Ma voiture. »
Frimeur • « Je veux travailler dans une entreprise connue qui fabrique des produits de marque. »
 
Des réponses possibles
Faites très attention à , elle doit être en liaison avec l’entreprise dans laquelle vous postulez. S’il s’agit d’une PME qui ne peut pas vous offrir un salaire très important, évitez de dire que vous souhaitez avant tout gagner de l’argent. Si, à travers le discours du recruteur, vous avez compris que le poste n’est pas évolutif, n’insistez pas sur votre désir de progression, etc.

Apprendre : « Ce que j’aime avant tout, c’est inventer de nouvelles choses. »
Gagner de l’argent : « J’ai envie de bien gagner ma vie. »
Le goût pour les produits de la marque : « J’ai envie de travailler pour une entreprise dont j’aime les produits. »
Prendre des responsabilités : « Le fait de pouvoir s’impliquer de A à Z dans un projet. »
Être épanoui(e) : « La possibilité d’instaurer un échange entre ce que j’apporte à l’entreprise et ce qu’elle peut m’apporter. »
Quel est votre signe astrologique ?
Bienvenu au royaume de l’irrationnel avec cette question ! Il en existe bien d’autres du même acabit. Certains chefs d’entreprise ont leur marotte et s’ils pensent que les «  Cancer » ont l’esprit de contradiction, vous ne les ferez pas changer d’avis. Face à ce genre de question, vous ne pouvez qu’annoncer la vérité et advienne que pourra. Un petit indice cependant : si le recruteur vous la pose, c’est qu’il y attache de l’importance. Évitez donc d’avoir l’air surpris ou ironique et répondez le plus naturellement possible.
Les réponses à éviter
Méfiant • «  Je suis du signe du Verseau. Mais ça a une importance pour le poste ? »
Défaitiste • «  Si je vous dis que je suis Bélier, vous n’allez pas trouver ça bien, c’est ça ? »
 
Des réponses possibles
Dire la vérité, sans autre commentaire • «  Je suis du signe du Lion », «  Je suis du signe de la Vierge », etc.
Fumez-vous ?
Si l’on vous pose la question, ce n’est pas pour vous offrir une cigarette… mais bien au contraire, parce que beaucoup de patrons sont las d’arbitrer dans leur entreprise les débats entre fumeurs et non-fumeurs. Dans la majorité des cas, pour éviter les ennuis, l’entreprise préfère embaucher un non-fumeur (à moins de postuler dans une PME où tout le monde fume). Il est bien entendu que ce critère n’est pas primordial lors du recrutement ; il serait donc inutile de mentir tout en sachant que si vous êtes complètement dépendant de la cigarette, vous aurez forcément beaucoup de mal à travailler dans cette entreprise. En tant que fumeur raisonnable, répondez en indiquant votre consommation et en montrant votre bonne volonté face aux non-fumeurs. De toute façon, le recruteur n’hésitera pas à être très clair sur la politique de l’entreprise concernant l’usage de la cigarette.
 
Les réponses à éviter
Avide, voire en manque • « Ah oui, merci ! »
 
Des réponses possibles
Vous ne fumez pas : « J’ai arrêté voici deux ans. » / « Je ne fume plus. » / « Je n’ai jamais fumé. », etc.

Vous fumez : « Oui, je fume en moyenne dix cigarettes par jour, mais je travaille actuellement dans un bureau non fumeur et je fume principalement le soir, à mon domicile. » • « Oui, mais j’envisage sérieusement d’arrêter. », etc.

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