dimanche 4 novembre 2012

OROGINES DES MOTS


 ASSASSIN
. Au Xe siècle vivait sur les territoires de l’Égypte, de la Syrie et de la Perse, une secte de mu-sulmans dissidents, appelés Ismaélites. Un de leurs chefs, Hassan-ben-Sabbah-Homairi, conçut d’utiliser leur fanatisme à son profit exclusif. En 1090, il réussit à s’emparer d’une forteresse persane et, pour se proté-ger, s’entoura de sicaires qu’il s’attacha d’une manière tout à fait particulière.

En effet, il leur fournit un breuvage préparé avec du chanvre indien qui procurait aux intéressés une volup-tueuse ivresse. C’était le haschisch ; bientôt, on sur-nomma les hommes du terme de haschischins et comme le mot n’était guère facile à prononcer, il se corrompit en assassins.
La puissance des Assassins fut détruite par les Mongols en 1258 et le mot se fixa en 1300.

 CHAUVIN.
Augustin Scribe fut un auteur d’une ex-traordinaire fécondité : pas moins de trois cent cin-quante pièces de théâtre sortirent de sa plume dont une intitulée Le Soldat Laboureur.
Cette pièce comportait un personnage qui se faisait remarquer par son enthousiasme militaire : Nicolas Chauvin, soldat de Napoléon et blessé dix-sept fois pour le servir !

Bientôt, le chauvin fut celui, patriote belliqueux, qui ne manquait jamais une occasion d’encenser Napoléon,

puis, vers 1843, celui qui professe un patriotisme exa-géré.

Il convient de préciser que certains attribuent ce type de soldat patriote et naïf dans son exaltation - et dange-reux par là - à un Nicolas Chauvin créé, non par Scribe, mais par Charles Cogniard, auteur avec son frère de féeries et de drames à succès... Quoi qu’il en soit, voilà un personnage du monde théâtral qui a su franchir le rideau rouge

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire